Photo : Getty Images
Respirer et se calmer
Assaillie par le stress ? L’application québécoise Tripura Breath vient en renfort. Comme plusieurs autres, elle aide à se calmer par la respiration. Mais elle a une particularité : elle s’adapte au profil de l’utilisateur en proposant différents exercices. La routine varie aussi selon le but recherché, accroître la concentration ou décompresser, par exemple.
Autre avantage, un avatar qui s’affiche sur l’écran du téléphone – une jeune femme assise en tailleur – montre de façon claire la partie du corps, poitrine ou abdomen, qui doit se soulever et s’abaisser au fil des inspirations et des expirations.
Sa conceptrice, Anne-Marie Denault, a eu l’idée de créer cette appli à la suite d’un grave accident de vélo qui lui a fait perdre la voix. « Le médecin m’a dit que je ne parlerais plus jamais », lâche-t-elle. Grâce à certaines techniques de respiration qui ont détendu ses cordes vocales et ses muscles crispés, elle a déjoué ce pronostic.
Pour mettre au point Tripura Breath, l’entrepreneure s’est entourée de pneumologues et d’ingénieurs informatiques. L’équipe développe en ce moment un volet interactif mettant à profit l’intelligence artificielle. Le micro du téléphone captera le rythme de la respiration de l’utilisateur et l’avatar ajustera ses instructions en fonction des progrès.
L’abonnement annuel, au coût de 69,99 $, donne accès à l’ensemble des fonctions, dont une bibliothèque d’exercices de respiration de cinq minutes.
Source : Tripura breath
L’environnement influence les choix santé
Pour amener les gens à adopter de bonnes habitudes alimentaires, il suffit de modifier leur environnement, affirment des chercheurs suisses. Au restaurant comme à la cafétéria, par exemple, les gens commandent plus volontiers les plats santé quand ils figurent bien en évidence sur le menu ou les plateaux de service.
Il est donc possible d’orienter le choix des consommateurs sans entraver leur liberté. Cette façon de faire se révèle encore plus efficace qu’une approche coercitive comme la taxation de la malbouffe, selon les scientifiques. Leur conclusion est basée sur l’analyse de plus de 200 études publiées sur le sujet au cours des 15 dernières années.
Une méthode que l’on peut même appliquer à la maison en plaçant les fruits et les crudités à portée de main. Et en reléguant les biscuits au chocolat au fond du garde-manger…
Source : Proceedings of the National Academy of Sciences
Photo : Foxys Forest Manufacture
Tout va bien dans l’assiette
Faire de l’exercice et consommer une bonne dose de fruits et de légumes influent sur le bien-être. Telle est la conclusion d’une étude menée en Grande-Bretagne auprès de 14 000 répondants de 18 à 64 ans.
Les participants qui avaient opté pour de bonnes habitudes alimentaires ont affirmé en plus grand nombre être satisfaits de la vie. Un mode de vie équilibré mène donc à une meilleure santé psychologique, et non l’inverse, selon les chercheurs.
La capacité de se projeter dans l’avenir semble jouer un rôle crucial dans l’équation. Ainsi, les personnes aptes à anticiper les bénéfices à long terme de comportements sains sont plus enclines à les adopter. Ce mode de vie bonifie à son tour l’impression de bien-être psychologique. Alors que les hommes se tournent davantage vers le sport, les femmes comprennent mieux l’importance d’intégrer les végétaux à leur menu.
Source : Journal of Happiness Studies
