La nuit, on éteint !
Un éclairage nocturne, même tamisé, nuit à la santé cardiovasculaire. Le dormeur n’en a pas conscience, mais le système nerveux reste en état d’alerte et les battements du cœur demeurent trop rapides. En outre, le taux de glucose sanguin est plus élevé que la normale au réveil.
Ces effets pervers surviennent dès la première nuit passée dans une chambre trop éclairée, selon une équipe de chercheurs de l’Université Northwestern, en Illinois. Pour arriver à cette conclusion, ils ont invité une vingtaine de volontaires à dormir dans l’obscurité; la nuit suivante, ils ont laissé une lampe de lecture allumée. En plus de perturber les signes vitaux des participants, cette source de lumière a raccourci la durée de leur sommeil profond, période pendant laquelle le rythme cardiaque est plus lent.
Besoin d’une veilleuse pour des raisons de sécurité ? On choisit un modèle à faible luminosité que l’on place le plus loin possible du lit, près du sol. Et on tire les rideaux !
Source : Proceedings of the National Academy of Sciences
Photo : iStock.com
Un remède au mal de dos
Une psychothérapie pourrait traiter les maux de dos chroniques, là où d’autres approches médicales échouent. Assez inusité, non ? La thérapie de retraitement de la douleur (Pain Reprocessing Therapy) consiste à rééduquer le cerveau afin qu’il cesse d’interpréter les signaux de douleur comme une menace à la santé physique. Le patient réapprend à faire des mouvements qu’il évitait, en apprivoisant les sensations douloureuses. Et ces dernières finissent même par s’estomper, selon une étude américaine effectuée auprès de 150 volontaires.
Parmi les participants qui avaient suivi huit séances de psychothérapie, près des trois quarts n’éprouvaient plus de douleur au dos. Dans le groupe placebo, composé de ceux qui avaient reçu une injection de solution saline, seulement 20% ressentaient la même amélioration. Quant à l’approche habituelle (prise d’antidouleurs et visites médicales), elle n’avait réussi à soulager de façon durable que 10% des patients. Un an plus tard, la douleur n’était toujours pas réapparue chez les patients qui avaient bénéficié des séances de psychothérapie.
Source : Jama Psychiatry
Photo : iStock.com
Tout va bien dans l’assiette
Faire de l’exercice et consommer une bonne dose de fruits et de légumes influent sur le bien-être. Telle est la conclusion d’une étude menée en Grande-Bretagne auprès de 14 000 répondants de 18 à 64 ans. Les participants qui avaient opté pour de bonnes habitudes alimentaires ont affirmé en plus grand nombre être satisfaits de la vie. Un mode de vie équilibré mène donc à une meilleure santé psychologique, et non l’inverse, selon les chercheurs. La capacité de se projeter dans l’avenir semble jouer un rôle crucial dans l’équation. Ainsi, les personnes aptes à anticiper les bénéfices à long terme de comportements sains sont plus enclines à les adopter. Ce mode de vie bonifie à son tour l’impression de bienêtre psychologique. Alors que les hommes se tournent davantage vers le sport, les femmes comprennent mieux l’importance d’intégrer les végétaux à leur menu.
Source : Journal of Happiness Studies
