Il faut que je vous avoue quelque chose : moi, la rentrée scolaire, ça ne me fait pas tant capoter. Je vous dis ça parce que ça fait plusieurs jours, voire plusieurs semaines, que je vois certains parents se plaindre sur les médias sociaux. Le début des classes semble pour eux synonyme de grand stress, voire de détresse psychologique. J’exagère à peine. En lisant leurs statuts, je me suis demandé qu’est-ce qui était donc si difficile pendant cette période de l’année. Bon, je vous concède que les vacances tirent à leur fin et qu’il peut sembler décourageant de revenir à une routine plus contraignante. C’est certain que les matins où on court après le temps ne me manquent pas tant que ça. Les soirs à me demander ce que je vais mettre dans les boîtes à lunch du lendemain non plus. Je pense aussi à ces mitaines qu’on va inévitablement perdre et aux millions de papier émanant du service de garde et du secrétariat à gérer. Il y a les fournitures scolaires à acheter et les maudites petites étiquettes, aussi. Je sais que certaines mère s’y coltinent dès juin — on profite de ce billet pour les féliciter d’ailleurs —, mais je ne fais pas partie de cette «race supérieure». Non, moi je suis celle qui arrive la veille au soir au magasin et qui réalise qu’aucune pochette bleue ne subsiste dans un rayon de cent kilomètres à la ronde. Quand même, je continue de penser que la rentrée, ce n’est pas si rushant comparativement à beaucoup d’autres affaires. Je vais vous donner des exemples de choses que je trouve beaucoup plus difficile à gérer que le début de l’école :
• Une épidémie de poux
• Noël
• Le rangement du sous-sol
• La mue du colley
Je vais vous donner mon truc pour une rentrée scolaire moins stressante. Dans certains magasins, on peut faire préparer tous les effets scolaires à l’avance. On leur envoie la liste et on passe chercher les précieuses fournitures quand ça nous adonne. Et pour les fameuses étiquettes, ça fait longtemps que j’ai renoncé à les écrire à la main. Je les fais faire chez Jean Coutu pour une somme dérisoire et j’ai la sainte paix. Pas besoin de me remercier.
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Geneviève Pettersen est l’auteure de La déesse des mouches à feu (Le Quartanier)