Oubliez janvier, le vrai début de l’année, c’est la rentrée. Je connais beaucoup de gens qui, comme moi, adoptent des résolutions à la Fête du Travail. Septembre me donne envie de m’organiser, de repartir en neuf, de me dépasser. Même si ça fait plus de dix ans que je ne vais plus à l’école, je vis encore au rythme du calendrier scolaire (et je tripe un peu trop sur les cahiers neufs: j’en achète même si je n’en ai pas besoin, je les empile sur un coin de mon bureau et je feuillette fréquemment leurs pages vierges pour humer le papier – c’est grave docteur?).
Alors en cette rentrée 2015, après avoir:
viré le bureau à l’envers pour trouver la paperasse concernant l’entrée à la maternelle de ma fille aînée;
remarqué que toutes les feuilles composant ladite paperasse étaient de couleur différente et qu’aucune n’utilisait la police de caractère Comic Sans, être impressionnée;
remis de l’ordre dans le bureau;
profité de l’occasion pour trier les dessins et les bricolages accumulés au cours de la dernière année;
sorti un gros sac de recyclage;
acheté toutes les fournitures scolaires;
identifié toutes ces fournitures scolaires en compagnie de l’enthousiaste, mais malhabile presque-élève de maternelle;
sacré intérieurement parce que c’était long en ta’;
vérifié 8 fois l’horaire de la rentrée progressive et conclu: «On dirait bien qu’on n’aura pas le choix de rentrer travailler progressivement nous autres aussi.»
rappelé 3 fois à mon mari qu’on devait s’organiser à ce sujet;
patenté de peine et de misère un horaire de travail pendant cette interminable rentrée progressive;
téléphoné au service de garde pour confirmer les dates où ma fille serait présente;
discuté avec mes voisines de nos routines respectives et de la façon qu’on pourrait s’entraider;
m’être informée des recommandations et des règlements de l’école à propos des lunchs;
fait le plein de collations sans arachides, assez santé et assez alléchantes pour une fillette de 5 ans;
scanné la garde-robe pour voir quels vêtements avaient résisté à la poussée de croissance estivale et au camp de jour;
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