Partout, j’entends du négatif par rapport aux médias sociaux. «Facebook nuit à la productivité», clament les uns. «Les réseaux sociaux nous empêchent de vivre notre vraie vie», disent les autres. Il est vrai que, dans certains cas, les médias sociaux comme Twitter ou Instagram peuvent être de formidables outils de procrastination. Il est juste aussi d’affirmer que certaines personnes ont développé une telle dépendance aux réseaux sociaux que cela nuit à leur vie réelle. Nonobstant ces exceptions, cela m’embête quand je fais face à ce discours du contre. Parce que, on va se le dire, les réseaux sociaux sont un outil formidable. Tellement, que ma copine virtuelle (je ne l’ai jamais rencontrée dans la vraie vie mais on se côtoie allègrement en ligne) leur a consacré un ouvrage. Dans Les réseaux sociaux m’ont sauvée, Julie, une mère d’enfants différents, explique comment Facebook a brisé l’isolement dans lequel elle se trouvait. Elle confie aussi avoir trouvé plusieurs pistes de solution dans la gestion du casse-tête qu’est la vie quotidienne en consultant son réseau virtuel. Ce livre a trouvé écho en moi. Comme maman, les médias sociaux me permettent de ventiler un peu pas mal. Comme travailleuse, ils sont un véritable concentré d’idées. Mais, le plus important, c’est que j’ai vraiment l’impression de faire partie d’une communauté. Pas une journée ne passe sans que je demande conseil à une amie Facebook ou qu’un article partagé sur Twitter ne me fasse réfléchir. Non, les réseaux sociaux ne m’ont pas sauvée la vie, mais ils me sont mauditement utiles par bouts.
Ma parole!
Vive Facebook!
Et si on cessait d’accuser les réseaux sociaux de tous les maux?
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