Culture

3 questions à Pénélope McQuade

On jase cinéma avec l’animatrice de la 16e Soirée des Jutra.

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Photo: Maxyme G. Delisle

1 Son film québécois à vie ?  Impossible de n’en donner qu’un. Sonatine, de Micheline Lanctôt, sorti il y a 30 ans. J’avais 13 ans, l’âge des personnages (dont celui joué par Pascale Bussières, dans son premier rôle). Ça m’a marquée, car c’était rare à l’époque de voir des adolescentes tourmentées sans que ce soit romancé. Les bons débarras, à cause de la relation entre une fillette (Lucie Laurier, 12 ans) et sa mère (Marie Tifo). Je me rends compte que je suis très touchée par les enfants et les ados qui jouent bien à l’écran, car mon troisième film, c’est C.R.A.Z.Y. Quand un jeune acteur arrive à jouer des sentiments profonds, graves, ça me jette à terre.

2 Va-t-elle au cinéma ?  Oui, souvent avec mon père, un grand fan, c’est une occasion de se voir. L’an dernier, je suis allée en Inde. Je n’ai visité ni musée ni truc touristique, mais je suis allée voir un film en langue hindie. Parce que l’expérience cinématographique en lien avec la culture m’intéresse. Les Indiens ont un rapport très particulier à leur cinéma : ils crient, rient fort, répliquent aux personnages. C’est très animé.

3 Fana des galas ?  Je n’aime pas couvrir les tapis rouges. Je l’ai beaucoup fait. Je préfère regarder ça chez moi, habillée « en mou » et en mangeant des Whippet. Par contre, quand je dois y assister – ou, dans ce cas-ci, l’animer –, je ne vis aucun stress : ma styliste, Olivia Leblanc, me connaît parfaitement, je n’ai pas besoin de magasiner. Les commentaires sur mon look sont ceux qui me font le moins de peine. J’y mets beaucoup d’humour et de deuxième degré, et quand c’est raté je trouve ça drôle.

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