Culture

Anne-Élisabeth Bossé : la fille de l’heure

Son visage est connu, son nom le sera bientôt de tous.

Anne-Élisabeth Bossé (Photo : Julie Artacho)

Anne-Élisabeth Bossé (Photo : Julie Artacho)

Son visage est connu, son nom le sera bientôt de tous : sept ans après le Conservatoire, Anne-Élisabeth Bossé s’impose comme l’une des comédiennes les plus intéressantes de sa génération. Quiconque l’a vue dans Les amours imaginaires, de Xavier Dolan, irrésistible avec sa gouaille de « fille à lunettes » obsédée par son ex, ne l’a pas oubliée. Remarquable autant dans Les Appendices qu’aux Bobos et dans Série noire, elle nous donne rendez-vous ce mois-ci au TNM : elle y tient le haut de l’affiche dans L’importance d’être constant, d’Oscar Wilde.

Ses débuts : « Je ne sais plus exactement ce qui m’a révélée au public. Au Québec, on a 1 000 baptêmes. Je fais ce métier depuis des années et je suis encore de la relève. »

Télé, cinéma, théâtre, impro : « Je n’ai pas de préférence : moi, je veux jouer. Je cherche l’authenticité. Dans ce métier, moins on a d’ego, mieux c’est. »

Surprise : « Je ne passe pas d’auditions. On m’appelle parce qu’on veut mon énergie. C’est une belle marque de confiance ! »

Oscar Wilde : « Il faut connaître sa vie pour jouer son théâtre. J’ai seulement lu Le portrait de Dorian Gray et je vais me mettre à sa bio. Quand on n’a pas joué de classique depuis longtemps, ça fait changement: l’action se passe à l’époque victorienne et je porte jupons, ombrelle… Il y a tout un travail à faire sur le plan de la diction et de la posture. Mais Yves Desgagnés, le metteur en scène, nous laisse aller avec notre instinct et ça se passe très bien. »

L’importance d’être Constant, au TNM, du 11 novembre au 6 décembre

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