En 1992, beaucoup étaient sceptiques. Quoi? Dépenser des millions pour transformer un vélodrome qui avait déjà coûté les yeux de la tête en un zoo nouveau genre sans lions ni girafes? Ça sentait l’éléphant blanc… Vingt ans plus tard, le Biodôme continue d’attirer les foules, ébahies de découvrir sous un même toit le castor et le singe, la truite et le piranha, l’épinette noire et le palmier épineux. « Avoir quatre écosystèmes différents, c’est unique à Montréal », dit fièrement Rachel Léger, directrice depuis 2006. Spécialiste en pathologie et microbiologie vétérinaire (et aussi chroniqueuse scientifique à l’émission Les années lumière, à la Première Chaîne de Radio-Canada), elle fait partie de l’aventure depuis les débuts. Rachel Léger connaît tous les recoins du Biodôme, explique pourquoi il n’y a plus de fous de Bassan (« On s’est rendu compte, après six ans, qu’ils terrorisaient les poissons ») ni de grands corbeaux (« À leur maturité sexuelle, ils attaquent les autres oiseaux »). Travailler avec du vivant, résume-t-elle, c’est fascinant. Même après 20 ans.
Culture
Biodôme: vivant depuis 20 ans
Vingt ans plus tard, le Biodôme continue d’attirer les foules, ébahies de découvrir sous un même toit le castor et le singe, la truite et le piranha, l’épinette noire et le palmier épineux.