La cinéaste Renée Beaulieu aime poser son regard là où d’autres n’osent le faire. Dans son dernier film, Inès, elle aborde de front les tabous relatifs à la santé mentale et à la sexualité féminine. Coincée dans une relation fusionnelle avec son père, Inès (Rosalie Bonenfant) quitte le nid familial à 20 ans dans l’espoir de construire sa propre identité de femme adulte. Une consommation excessive de drogues lui fera peu à peu perdre contact avec la réalité.
Si elle aime les histoires apaisantes qui font du bien, Renée Beaulieu penche naturellement vers une humanité dérangeante, troublante, en déséquilibre, malsaine et tordue. « J’ai été touchée de près par des proches qui ont vécu des épisodes de psychose toxique ou qui en ont subi les contrecoups. J’ai ressenti le besoin de raconter leur histoire », explique-t-elle.
Inès. Avec Rosalie Bonenfant et Roy Dupuis. Au cinéma dès le 6 mai.
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