Écrite avant la tornade #MeToo, la pièce britannique Consentement met en scène deux couples d’avocats adversaires sur fond de procès pour viol. « Une pièce très fine, drôle, qui donne l’heure juste sur des questions qu’on préfère souvent ne pas aborder », résume la dramaturge et romancière Fanny Britt, qui en signe l’adaptation québécoise. « À travers des conversations en apparence légères, Nina Raine [l’autrice] explore le côté tordu du système de justice, les trahisons et secrets entre amis, la notion de consentement, qui ne s’applique pas qu’au viol, mais à toute interaction où peut s’installer une dynamique de pouvoir, comme dans la vie domestique, poursuit-elle. On en reste avec une envie de mieux faire socialement et de trouver de meilleures pistes de communication entre hommes et femmes. »
Avec Anne-Élisabeth Bossé, David Savard, Véronique Côté et Patrice Robitaille, du 12 décembre au 2 février chez Duceppe.
À lire: La fabrique culturelle: le territoire des anciens
Inscrivez-vous aux infolettres de Châtelaine