Longue chevelure à la Zooey Deschanel, touche française à la Françoise Hardy et parcours universitaire singulier pour une chanteuse (maîtrise en archéologie). « J’ai toujours aimé les sciences humaines », explique celle qui, sur scène, s’appelle Grenadine et qui, dans la vie, répond au nom de Julie Brunet.
Depuis un démo lancé à l’automne 2010, l’ex-choriste de Cœur de pirate a le même imprésario que le groupe Alfa Rococo. Son premier album illustre les désillusions de la mi-vingtaine, quand la tête et le cœur balancent « entre naïveté et cynisme ». L’extrait Bonjour tristesse (« J’ai piqué le titre à Françoise Sagan ») porte sur l’amour au temps des textos. Pop sixties aux douces touches électro – merci au réalisateur, un certain Jérôme Minière –, la musique de Grenadine est à prescrire pour soulager les épisodes de mélancolie fleur bleue.
En vente dès le 24 janvier.