Culture

En salle cet automne

3 films à ne pas manquer.

Photo: TVA Films 9

Photo: TVA Films 9

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Vu et aimé : L’autre maison

Un sujet difficile – l’alzheimer et les aidants naturels –, d’autant plus que le réalisateur, Mathieu Roy, a vu son père, le journaliste puis ambassadeur Michel Roy (et époux de notre chroniqueuse livres), en mourir il y a deux ans. Mais un très beau film, porté par des acteurs solides : Marcel Sabourin en patriarche vacillant, Émile Proulx-Cloutier et Roy Dupuis, en fils aux antipodes l’un de l’autre et en désaccord sur la prise en charge du malade. En salle le 18 octobre.

Photo: Olivier Pontbriand / La Presse

Photo: Olivier Pontbriand / La Presse

Amsterdam
L’homme du mois : Gabriel Sabourin

Dans Amsterdam, film qu’il a coécrit avec le comédien Louis Champagne et le réalisateur Stefan Miljevic – deux amis à lui –, Gabriel Sabourin (alias Antoine dans La galère) a un beau rôle de salaud. L’histoire : trois gars font croire à leurs blondes qu’ils partent en voyage de pêche, alors qu’ils se paient une virée à Amsterdam. Ils visitent bien sûr le Red Light, où l’acteur dévoile une partie de son anatomie… « On a tourné dans de vraies cabines de prostituées. La scène était un peu étrange à faire, puisque mon frère Jérôme était derrière la caméra », raconte-t-il, amusé. Le retour au pays ne se fera pas sans heurts. « Leur mensonge grossier en révèle d’autres, qui vont mettre à mal leur amitié. » Un film de gars, pour les gars ? « Pour ma part, j’aime aller dans le monde des filles voir comment ça se passe. Là, elles auront accès à un voyage de gars. » Avec aussi Suzanne Clément, Marie-Chantal Perron et Fanny Mallette, en salle le 11 octobre.

Photos: EPK.TV

Photos: EPK.TV

The Book Thief
Sophie Nélisse : l’étoile du Nord

De Hollywood à Toronto, en passant par Londres et Montréal, des milliers de jeunes actrices convoitaient le rôle de Liesel, cette orpheline allemande de neuf ans vivant à l’époque de Hitler et héroïne du best-seller mondial The Book Thief (La voleuse de livres). Parmi cette nuée d’aspirantes, quatre ont été retenues pour l’audition finale à Berlin : « notre » Sophie a remporté la mise. Sait-elle pourquoi ? « J’ai posé la question au réalisateur pendant le tournage, explique-t-elle posément. Brian (Percival) m’a répondu qu’il voulait une fille au jeu plus naturel que technique, capable d’être crédible à divers âges – à la fin du film, j’ai 16 ans. Il a dit aussi – et je ne sais pas comment l’expliquer, parce que je ne comprends pas vraiment – qu’il cherchait quelqu’un avec un rayon de lumière. » Cette qualité inexplicable, innée et rare illuminait déjà Monsieur Lazhar, son premier film, qui lui a valu un Jutra et un Génie. Prochaine étape : un Oscar, rien de moins, comme celui qu’a remporté Geoffrey Rush, sa covedette (avec aussi l’excellente Emily Watson). En attendant, l’élève de deuxième secondaire continue sa vie d’ado, ne lit pas ce qu’on dit d’elle dans Internet (même quand c’est dithyrambique et à la une du quotidien américain le plus lu) et garde la tête froide. Sa mère y veille. «Quand je fais ma princesse, elle me dit : “Eille, calme-toi.” » En salle le 16 novembre.

 

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