Dans 1991, le plus récent film de la série autobiographique du cinéaste Ricardo Trogi (après 1981 et 1987), elle incarne Marie-Ève Bernard, convoitée par le personnage principal. Maintenant âgé de 21 ans, Ricardo, interprété par Jean-Carl Boucher, part rejoindre sa belle jusqu’à Puglia, en Italie, pour un cours d’été, en s’imaginant qu’ils vivront des retrouvailles grandioses... « Il l’idéalise sur tous les plans. Il trouve qu’elle danse bien, qu’elle a de la répartie, et même qu’elle a une bonne hygiène dentaire ! » dit Juliette en riant. L’actrice nourrit depuis toujours une passion pour le septième art, ce qui l’a menée à des études en réalisation et en scénarisation à l’UQÀM. « Je ne me suis jamais vue ailleurs que sur un plateau. Depuis mes 12 ans, j’observe les autres qui y travaillent. La réalisation, cette responsabilité d’assembler toutes les pièces d’un casse-tête, m’a toujours fascinée. » Son court métrage Mes anges à tête noire, coréalisé avec Florence Pelletier, a remporté en 2016 le Horizon Award – un prix destiné aux réalisatrices de la relève qui donne droit à un accès au festival de Sundance. Elle planche maintenant sur un long métrage, une comédie sur l’amitié et le monde de la pub, avec son amie, l’auteure Sarah-Maude Beauchesne. Mais, en attendant, on ira la voir au cinéma avec Ricardo…
1991, en salle le 27 juillet.
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