La tournée MDNA, de Madonna, portait sa griffe. Le metteur en scène l’appose maintenant au nouveau spectacle du Cirque du Soleil, Kurios – Cabinet des curiosités.
Le concept de Kurios ? Un spectacle dans lequel on arrête le temps pour entrer dans une dimension où tout est possible.
Le premier spectacle du Cirque que vous avez vu ? Je ne me souviens plus du nom, mais c’était avant Saltimbanco. Je devais avoir 12 ou 13 ans et je marchais avec mon père près de l’aréna de Sainte-Foy. J’ai entendu une musique qui m’a intrigué. Ça venait d’une tente, je me suis approché (il n’y avait pas de clôture) et j’ai soulevé un pan. C’était la générale. Ce que j’ai vu m’a bouleversé : couleurs, magie, une sorte d’exotisme sans être tout à fait étranger. J’ai demandé à mon père d’aller voir le spectacle le soir même. Et on est retournés le lendemain. J’aimerais réussir à toucher les gens de la même façon avec Kurios, à atteindre un équilibre entre divertissement et profondeur.
La différence entre travailler pour Madonna et pour le Cirque du Soleil ? Les deux sont aussi exigeants ! Ce qui diffère, c’est que, dans le cas de Madonna, les gens viennent voir une idole, un objet de dévotion, tandis qu’au Cirque on raconte une histoire livrée par un ensemble d’artistes. Aussi, Madonna se couche tard et continue à répéter même si elle se casse le petit doigt, tandis que les acrobates, eux, essaient de dormir plus et s’arrêtent lorsqu’ils sont blessés !
Kurios, dès le 24 avril, au Vieux-Port de Montréal.