Il était une fois, quelque part au bord du Richelieu, en pleine Révolution tranquille, un petit couvent menacé de fermeture. C’est que le gouvernement veut laïciser l’éducation, jusqu’ici sous la mainmise du clergé. Mais mère Augustine (Céline Bonnier) ne se laissera pas faire…
Valérie Blais y incarne une religieuse prête à embrasser la modernité. « À l’époque, explique-t-elle, pour beaucoup de femmes, si tu ne voulais pas d’enfants mais que tu souhaitais poursuivre tes études, tu entrais chez les sœurs. Dans un passé pas si lointain, et qui trouve un certain écho aujourd’hui, entre autres avec la Charte. En tout cas, ce n’est pas dit à la fin, mais j’ai décidé que mon personnage allait défroquer ! » Sacrée Valérie.
La passion d’Augustine, de Léa Pool, en salle le 20 mars.