En 2012, à Paris, pendant qu’il participait au tournage de C’est la crise – une comédie de situation dans laquelle il incarne le mari (québécois) de l’humoriste Anne Roumanoff –, Martin Matte s’est mis à en « bizouner » (c’est son expression) les textes. « C’est là que j’ai eu l’idée d’écrire une télésérie basée sur ces petits et grands malaises qui me font rire dans la vie. » Dans un épisode des Beaux malaises , il surprend sa femme de ménage en train de prononcer un discours de remerciement, avec à la main l’un de ses Olivier – il en a remporté huit ! « Ça m’est arrivé pour vrai... » Dans un autre épisode, il fait deux doigts d’honneur dans le dos de sa fille (Émilie Bierre, vue dans Mémoires vives) parce qu’elle ne trouve pas drôle l’une de ses pubs pour Honda. « Oui, je sais que ce n’est pas politically correct, mais mes deux enfants [9 et 11 ans] grandissent avec un père qui fait des niaiseries. J’ai grossi des situations vécues ou qu’on m’a racontées. Faut pas penser que c’est toute ma vie qui passe à l’écran. »
On ne connaît en effet que des bribes de sa vie privée – il est en couple avec son amour de jeunesse et on ne voit jamais ces tourtereaux dans les hebdos à potins. Et il a une maman. Car à la fin de l’entrevue il glisse : « Ah oui, pourrais-tu écrire que j’aime ma mère ? Elle lit Châtelaine depuis au moins 70 ans... » Trop cute.
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