Pierre Lapointe
Depuis qu’on l’a vu frencher Michèle Richard dans son clip délirant L’étrange route des amoureux, on se doutait qu’il n’avait peur de rien. Même pas de « l’effet La Voix », cette machine à lancer des carrières. La sienne se portait plutôt bien avant, mais aujourd’hui, tout le Québec sait ce que les fans de la première heure ont compris depuis au moins 10 ans : Pierre Lapointe est tout un numéro. Drôle, cet auteur au « répertoire dépressif » (La forêt des mal-aimés). Très « normal », ce natif du Lac-Saint-Jean connu pour sa poésie particulière (Les oiseaux se meurent / Au pays des fleurs de la transe…). Une certitude : c’est sur scène que Pierre est à son meilleur. des Francofolies (18 et 19 juin, à la Maison Symphonique) au Festival de la Gibelotte (Sorel-Tracy, 11 juillet).
Louis-Jean Cormier
OK, tout le monde en même temps : Ooouh ! L’espace Cormier. « Immortalisé » dans le dernier Bye bye, Louis-Jean Cormier est désormais une vedette populaire qui n’a plus besoin de présentation. Et il vient de réussir l’impossible : sortir un nouveau disque à la hauteur de son premier album solo, Le treizième étage. Avec Les grandes artères, il continue sur sa lancée, et occupera l’espace de la scène du Métropolis le 14 mai et le 17 juin.
Gad Elmaleh
En France, sa vie privée excite Paris Match car sa blonde s’appelle Charlotte Casiraghi, fille de Caroline de Monaco, petite-fille de Grace. C’était la minute people. Boulot, maintenant. Après le triomphe de Papa est en haut, présenté à Montréal en 2010, Gad Elmaleh revient avec Sans tambour. Lancé il y a deux ans, ce nouveau spectacle a reçu des critiques mitigées. Parions qu’il a peaufiné la chose avant de venir nous dérider. Le 21 juin, Grand rire de Québec.
Funky mamies!
La cadette a 70 ans, l’aînée, 85. Elles sont 12, de tous les coins de la Corée du Sud, où la chorégraphe Eun-me Ahn – star dans son pays – est allée les dénicher. Objectif : les faire danser sur scène, avec neuf partenaires plus jeunes, sur fond de musique techno et de succès souvenirs. Et ainsi réunir les générations, le temps d’un spectacle qui s’annonce jubilatoire. Dancing Grandmothers, en ouverture du Festival TransAmériques, les 21 et 22 mai à la Place des Arts. [Par Caroline Fortin]