L’an prochain, Les Cercles de Fermières du Québec célébreront 100 ans d’existence. Créées par des hommes – deux agronomes du ministère de l’Agriculture –, eh oui !, ces associations visaient au départ à contrer l’exode vers la ville. Chaque fermière se voyait même remettre une douzaine d’œufs à des fins d’éclosion ! Aujourd’hui, elles ont leur page Facebook, qui compte plus de 2 000 adeptes, et sont toujours aussi actives, même si moins de 2 % des quelque 37 000 membres vivent encore sur une ferme.
Dans son documentaire Fermières, Annie St-Pierre s’intéresse à quatre d’entre elles. De fil en aiguille, du congrès annuel au bazar-souper spaghetti, elle brosse un portrait touchant de femmes qui trouvent là autant d’occasions de socialiser que de transmettre leurs connaissances artisanales. Mais comme le dit Thérèse, 86 ans et experte du métier à tisser, aujourd’hui, « les femmes n’ont pas le temps » d’apprendre. Alors, au moins, souvenons-nous.
Fermières, en salle le 18 avril.
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