Pour le film La promesse d’Irena, la comédienne Sophie Nélisse se glisse dans la peau d’une héroïne jusqu’ici inconnue : l’infirmière polonaise Irena Gut Opdyke, qui a sauvé une douzaine de réfugiés juifs pendant l’occupation allemande de son pays en 1939.
Ce nouvel opus de Louise Archambault (Il pleuvait des oiseaux, Merci pour tout, Gabrielle) a été tourné en anglais, en Pologne. « Malgré les atrocités qu’il raconte, ce film est porteur d’espoir. On va au-delà de la Seconde Guerre mondiale pour moi, c’est une histoire d’humanité », confie Sophie Nélisse, qui dit avoir été inspirée par le parcours d’Irena. « Interpréter un personnage qui n’est pas fictif, ça vient avec une certaine pression, poursuit-elle. Surtout quand on pense à ce qu’Irena a accompli : elle a littéralement sauvé des vies. Malgré tout ce qu’elle a vécu, elle avait une joie de vivre. Elle véhiculait l’espoir constamment et c’est ce que j’ai tenté d’amener à l’écran. Son histoire m’encourage à être plus à l’écoute, plus empathique dans ma vie personnelle. »
Il s’agit de la première collaboration entre Louise Archambault et Sophie Nélisse, et l’expérience s’est avérée fructueuse. « Ça faisait des années qu’on voulait travailler ensemble quand elle m’a approchée pour La promesse d’Irena, relate la comédienne. Travailler avec elle a vraiment surpassé mes attentes. Nous avons des caractères très similaires. C’est une réalisatrice sensible, chaleureuse et jeune d’esprit. En dehors du travail, on est devenues très proches. »
L’acteur écossais Dougray Scott, connu notamment pour son apparition dans les films Mission Impossible II, partage l’affiche avec la jeune actrice, et la pianiste québécoise Alexandra Stréliski signe la bande sonore du long métrage.
La promesse d'Irena, de Louise Archambault, en salle dès le 19 avril.
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