Prenez la voix ténébreuse du chanteur Arthur H, l’univers sonore éclectique de Léonore Mercier et les compositions visuelles étonnantes de Maxence Mercier. Mélangez le tout et installez-vous sous le dôme de Société des arts technologiques pour une immersion profonde dans un univers déjanté. C’est que nous propose Cauchemar merveilleux – au départ un recueil de contes et de poèmes d’Arthur H – qui prend aujourd’hui une toute nouvelle dimension dans cette expérience immersive et audiovisuelle 360°. On plonge avec plaisir et on laisse nos sens nous guider! (A.M.)
Du 20 avril au 13 mai, Société des arts technologiques, 20, 50 $ http://sat.qc.ca/fr/cauchemar
Faire rire et émoustiller, c’est le programme du cabaret ludique Les folies jarretières, qui mêle burlesque, danse, vaudeville, chanson, cirque, performance sexy et… boylesque (la version masculine de l’effeuillage rigolo). On se met sur son 31 et on y va en couple ou entre copines! Le samedi 28 mai, au Cercle, 228, rue Saint-Joseph Est, à Québec. (C.F.)
En manque de vert et d’oiseaux qui font cui-cui? Direction la Maison de l’arbre Frédéric-Back, au Jardin botanique de Montréal, où se tient la magnifique exposition Trialogue sur l’arbre, concoctée par trois amis amoureux de la forêt: le peintre Alain Massicotte, le cardiologue François Reeves et le biologiste Michel Leboeuf. On y découvre une centaine de toiles splendides inspirées des paysages de l’Estrie, où l’artiste a son chalet, accompagnées de vignettes qui expliquent avec poésie les bienfaits de l’arbre pour la santé humaine, et ses interactions avec d’autres formes de vie. (M.-H. P.)
Jusqu’à la fin octobre. L’entrée est gratuite jusqu’au 15 mai, ensuite il en coûtera 19,75$ par adulte, après l’ouverture officielle du Jardin botanique.
http://calendrier.espacepourlavie.ca/trialogue-sur-larbre
Le rappeur algonquin Samian est aussi habile avec un appareil photo qu’avec les mots. Il a posé son trépied au Costa Rica, au Maroc, en Nouvelle-Calédonie et au Québec, entre autres, et y a croqué des portraits criants de vérité. Une quarantaine d’entre eux forment Enfant de la Terre, à voir gratuitement du 15 avril au 22 mai à la salle d’exposition de la Place des Arts. [Caroline Fortin]
S’il n’y a qu’un seul film à aller voir ce printemps, c’est bien Le homard, du réalisateur grec Yorgos Lanthimos. Prix du jury à Cannes en 2015, cette comédie absurde raconte l’histoire de David (Colin Farrell) qui à la suite de son divorce doit séjourner dans un étrange hôtel où il a 45 jours pour se trouver une compagne. C’est qu’être en couple est la règle ultime de cette étrange société, et ceux qui échouent se voient transformés en animal de leur choix. On ne sort pas indemne de la projection du Homard, on rit certes, mais on rit jaune aussi, et notre perception du couple et de l’amour risque d’être remise en question! (A.M.)
Pour voir la bande-annonce.
Elle avait déjà mis ce vêtement à l’honneur dans les œuvres constituant Les robes de glace, mais voilà que la peintre-sculpteure montréalaise Patrycja Walton revisite le thème de la robe dans Décousues, une mini-expo de toiles présentée à la Galerie d’art Uno, rue Cartier, à Québec, du 1er au 29 mai. (C.F.)
Pour sa quinzième édition (oui, déjà!), le Festival du Jamais Lu a voulu voir les choses en grand. Avec pour thème « Embrasser large », l’événement qui met en scène des textes inédits et de jeunes auteurs, s’est adjoint le talent de 4 codirecteurs artistiques (Sarah Berthiaume, Sébastien David, Marcelle Dubois et Annick Lefebvre) et a rassemblé 47 auteurs francophones d’ici et d’ailleurs. Ayant son quartier général au Théâtre aux Écuries, on pourra assister à des lectures théâtrales, des réflexions publiques, des 5 à 7 enlevants et aller piquer une jasette aux auteurs et acteurs présents sur place. (A. M.)
Du 28 avril au 6 mai, plusieurs événements sont gratuits. http://www.jamaislu.com/
Le Vieux-Montréal s’anime ! Une vingtaine de tableaux nocturnes – des images projetées sur des murs, des arbres et même le sol – retraceront bientôt le passé de la métropole. Ici, Marguerite Bourgeoys, là, Maurice Richard, plus loin, une scène d’antan... Derrière ce projet fou, trois grands créateurs de chez nous : Victor Pilon, Michel Lemieux et Michel Marc Bouchard. Un volet sonore complète l’expérience, grâce à une application
à télécharger sur le site de Montréal en histoires. Le WiFi sera aussi gratuit dans tout le quartier. #génial. Cité Mémoire, dès le 18 mai, et jusqu’en 2019. [C. F.]
La création Aurora Borealis, de Robert Lepage, cessera d’illuminer les silos à grains de la Bunge – hauts de 30 mètres, ils couvrent une largeur de 600 mètres ! – le 5 septembre prochain. On en profite pour l’admirer ce mois-ci avant que les touristes envahissent la ville. Au Bassin Louise du Vieux-Port de Québec. (C.F.)
Nom : Catherine Paquin-Béchard Trait distinctif : actrice caméléon qui passe avec aisance du registre dramatique à l’humour. Découverte dans : Complexe G (TVA). Jouait la « méchante réceptionniste » Mégan. « Ce rôle s’est bâti avec Mylène St-Sauveur, l’autre Méghan. On se relançait la balle. C’est jouissif de pouvoir faire tout ce qu’on ne ferait pas dans la vie. » Son rôle marquant : « Josée, l’introvertie IPL d’Unité 9 (ICI Radio-Canada télé). Elle est difficile à interpréter parce qu’elle est très loin de moi. » À voir : dans la saison 2 de Mon ex à moi (à Séries+ dès le 13 avril). Sa Marilou « vivra de grandes émotions ». Sur scène, dans l’ultime reprise du spectacle Poésie, sandwichs et autres soirs qui penchent, du 8 au 15 mai à la Place des Arts. [E. B.]
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