Série noire, c’est l’histoire de deux scénaristes échaudés par l’échec de la première saison de leur émission policière sont prêts à tout – même à infiltrer la pègre – pour pouvoir écrire des aventures crédibles.
1. Dans quel état d’esprit conçoit-on une fiction après avoir créé une série-culte?
L’important, c’est de ne pas se répéter. C’est très tentant de le faire. Dans mon cas, pour retrouver le plaisir d’écrire, je dois me surprendre. Avec Série noire, on a pondu une espèce de télésérie policière à notre façon, avec notre humour… et nos niaiseries!
2. Comment s’assurer d’avoir une distribution gagnante – comme celle des Invincibles?
Dans Les invincibles, les interprètes des personnages principaux étaient mes amis. Ça aide, je crois, à établir rapidement une complicité sur le plateau. Dans Série noire, j’incarne Denis, et Vincent-Guillaume Otis, Patrick. Dans la vraie vie, c’est mon voisin. On a déjà joué dans le même théâtre en même temps, nos fils vont à la même école… J’ai eu envie d’être son ami!
3. À la fin de la trentaine, les gars sont-ils à un tournant crucial dans leur vie?
Oui. J’ai 39 ans et ça me réconforte de sentir que j’ai quelques bons coups derrière moi. Ce n’est pas le cas de nos personnages, Denis et Patrick, qui sont insatisfaits sur les plans professionnel et personnel. Et, côté affectif, ça ne va pas mieux. Ils veulent prouver qu’ils valent quelque chose.