L’exquise actrice sera Stella DuBois dans Un tramway nommé Désir, le classique de Tennessee Williams, aux côtés de Céline Bonnier (Blanche) et de Dany Boudreault (dans le rôle de Stanley, immortalisé par Marlon Brando).
Il s’agit d’une relecture de la pièce. À quoi faut-il s’attendre ?
Le moteur, c’est le désir. Le décortiquer sous toutes ses formes, trouver comment il s’exprime chez chacun des personnages, se demander s’il y a un équilibre possible dans cette quête constante du désir de l’autre. Ce texte (créé sur Broadway en 1947) est sulfureux, subversif, choquant à plusieurs égards... ce qui ne nous empêche pas de plonger dedans !
C’est ta septième pièce avec Serge Denoncourt. Es-tu sa nouvelle muse ?
Jamais on ne peut s’autoproclamer muse ! [rires] J’ai la chance exceptionnelle de travailler avec l’homme de théâtre par qui je rêvais d’être dirigée, avant même d’exercer ce métier-là. Ça s’adonne qu’il est très prolifique...
Qu’y a-t-il au théâtre que tu ne trouves pas à la télé ou au cinéma ?
Tout le travail en amont, les répétitions, cette zone où on peut se mettre en danger – sans jamais l’être. Les réalités budgétaires au cinéma et à la télévision ne permettent plus ça aujourd’hui. Mais le côté éphémère du théâtre est parfois décevant. On voudrait que ça perdure... Même si c’est justement cet aspect qui en fait un art si spécial, si délicat, si précieux.
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