Évelyne Brochu nous dit...
... pourquoi aller voir le film Inch’Allah. « Pour le travail d’Anaïs Barbeau-Lavalette (cinéaste et auteure) et la poésie du réel qu’on trouve dans ses œuvres. Malgré le contexte de guerre et les sujets durs qu’il aborde, le film est d’une grande beauté. J’y joue une obstétricienne qui a choisi de pratiquer la médecine dans un camp de réfugiés en Cisjordanie. Elle accouche des femmes dans un lieu où il n’est pas évident de travailler et c’est d’autant plus gratifiant pour elle. Elle se lie d’amitié avec Ava, jeune Israélienne qui fait son service militaire, ainsi qu’avec Rand, une patiente palestinienne, et côtoie ainsi les deux côtés de la guerre. Les trois personnages féminins sont forts et leur relation, très puissante. Cette histoire permet la rencontre avec une réalité que l’on reçoit souvent à travers les médias mais que l’on découvre ici de manière intime et humaine. On a l’impression d’être dans un documentaire et on y croit. C’est une chance de pouvoir approcher le conflit de cet angle! »
Inch’Allah, en salle le 28 septembre.
L’humoriste Sugar Sammy nous dit...
... pourquoi aller voir son spectacle En français, svp! « C’est un one man show très différent de ce qui se fait dans le paysage humoristique québécois. D’abord par sa structure, qui rappelle celle du stand-up à l’américaine, et aussi par le regard que je pose sur le Québec. Je vais partout, même dans les endroits les plus dangereux. De mes nombreux voyages à l’étranger, je ramène les impressions que les autres ont sur nous. Mon humour est incisif, irrévérencieux et osé. Petit, j’adorais Eddy Murphy ! Aujourd’hui, j’apprécie le travail des Ricky Gervais, Sacha Baron Cohen, Martin Matte. Mes influences viennent d’un peu partout, mais mes thèmes sont québécois. Je réserve une grande place à l’improvisation. C’est très british comme façon de faire. Je jase avec les gens, je leur pose des questions, je les inclus dans le spectacle. On peut y assister plus d’une fois puisque ce n’est jamais pareil ! C’est du sur-mesure chaque soir ! »
En français, svp! En tournée québécoise. Pour les dates : evenko.ca
Sophie Lorain et Clémence Dufresne-Deslières nous disent...
... pourquoi aller voir le film Avant que mon coeur bascule. Clémence Dufresne-Deslières : « C’est l’histoire d’une fille de 16 ans un peu sauvage qui va prendre conscience des conséquences de ses actes. Elle cause la mort d’un homme et sera transformée par cet événement ainsi que par sa rencontre avec la conjointe de la victime. » Sophie Lorain : « Françoise, c’est la veuve. Elle est troublée, perdue et aussi sauvage que la petite dans son genre. Le mal de vivre les réunit. Elles vont se sauver l’une l’autre. » C.D.-D. : « Je joue une délinquante, menteuse, voleuse, manipulatrice, mais avec aussi une fragilité cachée que l’on va apprendre à découvrir. » S.L. : « Il faut aller voir le film pour Clémence, qui est une jeune actrice talentueuse et très touchante. » C.D.-D. : « Sophie est généreuse autant comme partenaire de jeu que comme point de repère sur le plateau. C’était rassurant de l’avoir à mes côtés. »
Avant que mon coeur bascule, du réalisateur Sébastien Rose, en salle le 16 novembre.
Salomé Corbo, François Papineau et Mariloup Wolfe nous disent...
... pourquoi regarder la série Unité 9. Mariloup Wolfe : « Unité 9 se déroule dans une prison pour femmes où il n’y a ni barreaux ni cellules fermées. » François Papineau : « L’auteure Danielle Trottier s’est inspirée de celle de Joliette. » Salomé Corbo : « Le milieu carcéral féminin a été peu exploité au cinéma et à la télévision. » M.W. : « L’auteure a créé des personnages colorés et leurs histoires sont touchantes. Salomé et moi jouons des gardiennes de prison et François, le directeur. » F.P. : « Il est rigide et a des idées arrêtées sur la réinsertion sociale. » M.W. : « Agathe est une fille qui a de l’ambition. Elle ne correspond pas à l’image que son patron se fait d’une intervenante de première ligne. » S.C. : « Caroline, au contraire, s’entend à merveille avec le directeur. Le métier de gardienne de prison, c’est plus que fermer des portes à clé. C’est aussi soutenir des gens qui voudraient se réhabiliter et en inviter d’autres à le faire. »
Unité 9, le mardi à 20 h, dès le 11 septembre à Radio-Canada.
Marc-André Grondin et Marilyn Castonguay nous disent...
... pourquoi aller voir le film L’affaire Dumont. Marilyn Castonguay : « Ce film est basé sur une histoire vraie, celle de Michel Dumont, accusé à tort d’un viol. Au moment où il se battait pour sa cause avant son emprisonnement, il a rencontré celle qui allait devenir sa femme, Solange. Elle a toujours cru en lui et n’a jamais douté une seule seconde de son innocence. Elle a mis toute son énergie à recueillir des preuves et Dumont a finalement été libéré au bout de trois ans de prison. » Marc-André Grondin : « C’est une histoire assez rocambolesque, mais réelle. Tout le monde peut être victime d’une erreur judiciaire. Ça peut “scraper” une vie. » M.C. : « Ça fait un peu peur, mais le film démontre aussi qu’avec du courage on peut se battre contre ce qu’il y a de plus grand. » M.-A.G. : « Les gens vont découvrir Marilyn Castonguay. Quand elle est arrivée à l’audition, elle a lu les quatre premiers mots de la première phrase et c’était déjà vendu dans ma tête. »
L’affaire Dumont, en salle le 14 septembre.
Photo :Jérôme Guibord
Serge Denoncourt et Catherine De Léan nous disent...
... pourquoi aller voir la pièce Thérèse et Pierrette à l’école des Saints-Anges. Serge Denoncourt : « C’est sans doute le plus beau roman de Michel Tremblay à avoir été adapté pour le théâtre. On y raconte les découvertes de la vie vues par trois fillettes de 11 ans : Thérèse, Pierrette et Simone. » Catherine De Léan : « Thérèse, mon personnage, va tomber amoureuse d’un homme de 30 ans, Gérard. Ce sera la perte de son innocence. » S.D. : « Cet homme est-il pédophile ou Thérèse est-elle vraiment en amour ? C’est un des sujets délicats abordés par l’auteur. » C.D.L. : « Comme metteur en scène, Serge sait exactement où il s’en va et il nous dirige comme des instruments. C’est très précis ; on suit le rythme et la partition. J’aime sentir que je fais partie d’un ensemble. » S.D. : « J’apprécie beaucoup les actrices qui ont du talent et qui sont travaillantes, et Catherine est tout sauf paresseuse. Elle est comme un diamant brut! »
Thérèse et Pierrette à l’école des Saints-Anges, du 12 septembre au 20 octobre chez Jean-Duceppe.
René Richard Cyr nous dit...
... pourquoi regarder l’émission Créer. « Dans les entrevues, on répond généralement aux Où?, Quand?, Qui?, des fois aux Comment? et aux Pourquoi?, mais rarement aux Quoi? Ici, les invités n’auront rien à “plugger”, on parlera plutôt de ce qui les motive à créer, chef cuisinier, bédéiste, auteure, réalisateur, actrice ou peintre. Les gens qui créent à partir de rien sont toujours fascinants. Comme je suis moi-même créateur et que je me retrouve dans le siège de l’intervieweur, les entrevues deviennent des discussions. Écouter Créer, c’est parfois voir sous un autre angle des gens qu’on connaît bien, mais c’est aussi élargir ses horizons et découvrir des artistes de la relève. » René Richard Cyr a un automne chargé. Il reprend son rôle de Régis Gagné dans Yamaska, à TVA, et celui de Méo Bellemare dans le nouveau film de Luc Picard d’après un conte de Fred Pellerin, Ésimésac, en salle le 30 novembre.
Créer, le lundi à 20 h 30, dès le 10 septembre sur les ondes d’ARTV.
Yann Perreau nous dit...
... pourquoi écouter son album À genoux dans le désir. « L’idée m’est venue d’un cadeau de 300 feuilles de poésie inédite reçu de l’un de nos grands poètes, Claude Péloquin. Il m’a dit : “Si ça te tente de faire des chansons avec ça, pige et fais ce que tu veux!” J’ai plongé! J’ai choisi le meilleur de sa poésie et je l’ai mis sur des musiques super éclectiques : on passe du rock au country, de la ballade orchestrale au funk. On a mis tout notre amour dans les arrangements musicaux. C’est plein de magie! Comme si les musiques avaient choisi leurs textes. En prime, dans chacune des chansons, je suis accompagné d’une chanteuse québécoise, dont Ariane Moffatt, Elisapie Isaac, Lisa LeBlanc et Catherine Major. Ce ne sont pas des duos, mais plutôt des filles venues poser un peu de féminité sur la musique. Cet album traite de désir et de romantisme, sans être cucul. Tout le monde peut comprendre cette poésie profonde et riche, mais simple à la fois. »
À genoux dans le désir, en magasin le 9 octobre.
Bernard Émond et Patrick Drolet nous disent...
... pourquoi aller voir le film Tout ce que tu possèdes. Bernard Émond : « Ce film va à l’encontre de l’air du temps. C’est l’histoire d’un jeune homme qui reçoit un héritage et qui refuse l’argent. On peut penser qu’il s’agit d’un geste vertueux, mais cet homme n’est pas bon. Il a autrefois abandonné une femme enceinte. Treize ans plus tard, sa fille le retrouve et tente de créer un lien avec lui. » Patrick Drolet : « C’est une belle histoire, unique. Tout est dans le texte. Des oeuvres de Bernard, j’apprécie qu’on n’y trouve pas toutes les scories habituelles. C’est facile de voir un acteur pleurer, mais c’est l’expression du visage avant de voir la larme monter qui est intéressante. » B.É. : « Patrick connaît bien l’univers que je crée et le ton que je cherche. Je l’ai filmé en train de penser, écrire, marcher. J’aime les longues collaborations avec les acteurs. Quand on a développé cette confiance, on a envie de recommencer. »
Tout ce que tu possèdes, en salle le 2 novembre.
Pierre-François Legendre et Sophie Cadieux nous disent...
... pourquoi regarder l’émission Adam et Ève. Pierre-François Legendre : « Cette nouvelle oeuvre
de Claude Meunier part d’un concept tout à fait original. C’est une comédie romantique-dramatique
qui traite de thèmes comme la jalousie ou le mensonge, à différentes périodes de la vie. » Sophie Cadieux : « Pierre-François et moi personnifions le couple à trois âges marquants d’une relation. Adam
et Ève juniors sont à l’aube de leur amour. Ils sont remplis d’espoirs et de rêves. On les voit ensuite dans la quarantaine, un peu essoufflés, avec deux enfants, une hypothèque et des rêves bafoués. On rencontre finalement Adam et Ève seniors, toujours ensemble après une cinquantaine d’années, toujours très complices. Les gens vont retrouver le plaisir d’entendre les savoureux dialogues de Claude Meunier. » P.-F.L. : « Il y a quelque chose de mythique à travailler avec lui. J’ai appris à faire des jokes et à essayer d’être drôle avec sa voix en tête. »
Adam et Ève, le mercredi à 21 h, dès le 12 septembre à Radio-Canada.
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