« Stériliser les chats et les chiens est la seule façon de réduire efficacement leur surpopulation, qui a pris des proportions alarmantes, en particulier chez les chats au Québec », dit la vétérinaire Marie-Claude Desrosiers de la Clinique vétérinaire de la montagne, à Mont-Saint-Hilaire. Selon elle, trop d’animaux de compagnie risquent de mener des vies misérables ou d'être euthanasiés plutôt qu’adoptés. Mais la stérilisation n’est-elle pas contre nature? « Non! Un animal domestique n’appartient plus à la nature sauvage. Les lois qui régissent les animaux sauvages ne s’appliquent plus à lui. C’est l’humain qui décide de l’adopter, de lui fournir un toit, de la nourriture, des soins de santé, ce qui se traduit par une espérance de vie plus longue qu’à l’état sauvage. Si les chatons issus d’un seul couple survivaient tous, on aurait 15 552 chats au bout de cinq ans… »
La stérilisation présente aussi des avantages sur le plan médical. Quand l’intervention a lieu avant les premières « chaleurs » – vers six mois chez les chattes et les chiennes de petite et moyenne taille et environ huit mois chez les plus grosses chiennes – le risque de tumeurs mammaires est réduit considérablement à l’âge adulte, comme celui des infections utérines.
Chez le mâle, chat ou chien, la castration diminue le marquage urinaire et les batailles, avec les blessures et les maladies qui s’ensuivent. Elle évite aussi les complications liées aux tumeurs de la prostate.
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