Voyage: Le Texas sans cowboys
Je l’avoue, j’avais quelques idées préconçues en débarquant à Houston, quatrième ville des États-Unis pour sa population. Je m’attendais à croiser moult chapeaux de cowboy, VUS et tours à bureaux au kilomètre carré. Erreur.
D’abord, l’étendue de la métropole fait en sorte qu’il n’y a pas un, mais quatre quartiers d’affaires. Dans le centre-ville, en pleine heure de lunch, on cherche les piétons – ils fuient la chaleur dans un réseau de tunnels climatisés. Oui, j’y ai vu de grosses bagnoles, mais aussi des marcheurs, kayakistes et joggeurs qui profitaient du joli Buffalo Bayou Park, traversé par la rivière du même nom. Parce que, ici, les parcs sont plus nombreux que les gratte-ciels!
Les sosies de John Wayne, eux, se trouvent davantage hors des grandes cités… Et l’accent prononcé du Sud? Pas entendu. Si dans les années 1960 la ville comptait une majorité de Blancs anglo-saxons, elle est aujourd’hui l’une des plus multiculturelles et des plus jeunes des États-Unis. On y parle plus de 90 langues et, grâce aux Y en quête d’un job dans une des mégalopoles qui en crée le plus au pays, l’âge moyen y est de 34 ans!