Trier, parmi toutes mes affections littéraires, trois titres, c’est un exercice qui frise la cruauté… Essayons quand même.
Par Marie Laberge
Mis à jour 9 novembre 2012
La détresse et l’enchantement, de Gabrielle Roy. Bonheur d’occasion a été le premier roman que j’ai lu d’elle – et Dieu sait que je l’ai apprécié –, mais La détresse et l’enchantement est le livre qui a changé mon rapport à l’écriture. C’est un témoignage rare et bouleversant.
L’attrape-cœurs, de J.D. Salinger est un roman qui m’a profondément troublée : c’est à la fois un ton, une façon unique de faire ressentir une sensibilité exacerbée et un regard aigu d’adolescent sur la vie. Tout y était si neuf et si juste, je n’en revenais pas de trouver un tel écho dans un roman.
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Tous les livres d’Albert Camus. À la fois pour sa pensée claire, lucide et toujours d’actualité, pour son style qu’il maîtrise avec un talent époustouflant et pour sa sensualité évocatrice. Le théâtre, le roman et l’essai, voilà les trois genres où Camus a laissé un héritage d’une rare richesse. Lire Camus, jusque dans ses Carnets, c’est une expérience littéraire essentielle.
Et les livres d’Emily Brontë, Rilke, Saint-Denys Garneau, Doris Lessing, Jane Austen et tant d’autres. Exercice cruel, je le répète.
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