Choisir le carrelage, répondre aux questions du plombier, obtenir un permis de la municipalité… Même dans les meilleures conditions, entreprendre des rénovations génère une multitude de petites tâches et une certaine dose de stress. Pour prévoir le temps nécessaire aux travaux, privilégier une période où l’agenda familial le permet et où l’on est disponible et en bonne forme.
En moyenne, il en coûte entre 10 000$ et 20 000$ pour rénover une salle de bains. Un agrandissement ou des modifications à la plomberie peuvent faire grimper la note, de même que l’achat de sanitaires et carrelage plus luxueux. Pour mieux connaître le marché, les prix en vigueur et relativiser nos désirs, visiter des boutiques spécialisées et, enfin, établir un budget réaliste.
Avant de rencontrer un designer (ou de dessiner soi-même les plans), préciser les besoins liés à cette pièce utilitaire selon les habitudes de la famille. Quels sont les moments où l’espace est partagé, les irritants à corriger, les besoins de rangement? Plus on est précis dans son inventaire, plus les solutions seront adéquates.
Demander au moins trois soumissions détaillées différentes avant de confier le projet à un entrepreneur. Se méfier de ceux qui disent pouvoir se charger des travaux dès la semaine prochaine. La prudence est de mise en toutes circonstances. Toujours vérifier les références des personnes que l’on désire engager et s’assurer qu’elles sont en règle auprès des organismes gouvernementaux (l’Office de la protection du consommateur, par exemple).
Une bonne coordination est l’une des clés d’une rénovation heureuse. À moins d’engager un gestionnaire de chantier qui s’en chargera pour nous, on doit réserver les différents corps de métier suivant l’ordre logique des travaux. Si la pièce est l’unique salle de bains de la maison, il faut prévoir des solutions de dépannage pendant le chantier. En écrivant un plan de match détaillé, on évite les mauvaises surprises.
Conserver les photos qui ont servi d’inspiration, mais aussi tous les reçus et les garanties dans un dossier à portée de la main. Pendant les travaux, afficher les plans bien en vue pour les travailleurs. Gérer efficacement la paperasse nous permet de ne pas perdre le fil des dépenses et de nous assurer que tous les corps de métier soient au courant de l’ensemble du projet.
Séparer la douche de la baignoire constitue l’un des souhaits les plus fréquents quand vient le temps de rénover une salle de bains. Voilà qui requiert minimalement une superficie de 3 mètres x 3 mètres (10 pieds x 10 pieds), de manière à pouvoir bien circuler dans la pièce. Alors, on planifie une douche indépendante?
Si le projet de rénovation nécessite qu’on «ouvre les murs», pourquoi ne pas en profiter pour améliorer l’isolation acoustique de la pièce? Cette opération peu coûteuse est bénéfique, surtout lorsque les membres de la famille ont des horaires atypiques et que le bruit peut devenir un irritant.
Avant d’acheter une cuvette, une baignoire, ou une douche, mieux vaut vérifier si celles-ci correspondent bien à notre taille et à nos attentes… même si cela peut être gênant. Le confort avant tout, même dans les sanitaires!
Une pièce de plomberie manquante suffit à paralyser tout le chantier. Afin d’éviter les délais inutiles pendant les travaux, il est recommandé d’effectuer tout le magasinage au préalable (céramique, baignoire, plancher, comptoir, robinetterie, etc.).
Le chauffe-eau actuel arrivera-t-il à remplir la nouvelle baignoire autoportante aux heures de pointe? La ventilation est-elle adéquate pour absorber les vapeurs émises par la nouvelle douche multijets? Si des ajustements aux installations déjà existantes sont requis, la facture des travaux peut augmenter de quelques centaines de dollars. Il faut penser aux conséquences de nos choix pour prendre des décisions éclairées.
Évoluer dans une salle de bains offrant un éclairage puissant, sans zones d’ombre lorsque vient le temps de finaliser son maquillage, c’est un must. Pour ne pas négliger l’éclairage, il faut prévoir également des encastrés, des luminaires d’ambiance et un gradateur pour tamiser la lumière à l’heure du bain.
Si l’on projette de vendre la maison à moyen terme, et que rentabiliser notre investissement est l’un de nos objectifs principaux, un certain pragmatisme s’impose. Il faut bien évaluer la pertinence des améliorations souhaitées par rapport à la valeur de la propriété. En ce sens, rester raisonnable est primordial.
Les finis dorés tendance ou les carreaux octogonaux qui ont la faveur du moment seront inévitablement démodés dans quelques années. Si la longévité nous importe, privilégier des matériaux sobres et des couleurs intemporelles pour tous les éléments permanents (meuble-lavabo, carrelage, etc.). On pourra toujours faire preuve d’audace dans le choix de la peinture, du papier peint ou des accessoires décoratifs.
Réserver un montant correspondant à au moins 10% du budget des rénovations pour les extras. Prévoir également d’éventuels dépassements de temps et de délais. Anticiper les imprévus, c’est parer à toutes les éventualités.
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