Le but : augmenter, parfois doubler, la distance qu’on peut parcourir avec un plein d’essence. Plusieurs des techniques de base sont connues, comme rouler à 90 km/h sur l’autoroute (c’est la vitesse qui maximise l’économie d’essence). Ou encore accélérer en douceur et conduire en ville comme si on n’avait pas de freins : par exemple, on lève le pied et on laisse rouler la voiture jusqu’au feu rouge, en espérant qu’il passera au vert avant qu’on ait besoin de s’arrêter.
Mais il existe d’autres trucs :
• Alléger la voiture le plus possible.
• Attendre d’être bien installée (ceinture, miroirs, passagers) avant de démarrer.
• Partir à l’avance pour ne pas être tentée de rouler vite et devoir utiliser davantage les freins.
• Dans un stationnement commercial, se garer, quand c’est possible, dans un espace surélevé, à reculons, pour profiter de la pente à la sortie.
• Dans la rue, privilégier un endroit dégagé pour se garer. De cette manière, on évite les nombreuses manœuvres qu’exige parfois un stationnement en parallèle.
• Transmission automatique ? Passer au neutre au feu rouge et rouler en mode économie (sur certains modèles seulement).
• Sur la grand-route, suivre la circulation (à une distance sécuritaire) permet d’épargner plus d’essence que rouler à la même vitesse en solo (on profite de l’effet de sillage, qui crée un vent favorable). Garder les vitres levées.
• Éviter les routes cahoteuses et les balades par mauvais temps (la résistance est plus grande).
• L’hiver, utiliser un chauffe-moteur et attendre que la rue soit déblayée (la neige fraîche offre de la résistance).
• Plusieurs courses à faire ? Commencer par la destination la plus éloignée. Un moteur chaud consomme moins quand on le soumet à plusieurs arrêts et redémarrages.
• Écouter de la musique lente – les rythmes enlevés ou, par exemple, le genre heavy metal incitent à rouler plus vite.
