« Quand un mari voyage… Elle connaît toute l’importance des voyages d’affaires pour un homme dynamique comme son mari. Elle se distrait de son absence par de petites réunions, des courses aux magasins, des revues de mode ou des expositions d’art. Mais combien elle est heureuse de voir Claude rentrer au foyer ! » Merci, Air Canada !
Driiiing ! Vite, je dois répondre, au cas où ce serait Claude (voir pub précédente).
Driiiing ! Vite, je dois répondre avant Claude, au cas où ce serait Pierre (voir deux pubs précédentes).
« Voyager seule peut être très agréable. » Hum, je me demande ce que fabrique Claude à la maison… (voir trois pubs précédentes)
Yardley of London, l’une des plus anciennes maisons de produits de beauté, fondée en 1770. Son slogan : « Paraissez 26 ans pendant encore un an. » Et on conseille d’utiliser la crème Beauty Magic « comme crème de base hydratante pour votre maquillage de jour, comme crème nourrissante pour votre maquillage de nuit. » Maquillage de nuit ?!
Oui, photo du haut, c’est bien un rôti. Photo du milieu : une femme qui n’est pas malade, mais dont la température interne est celle du rôti. Pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas la nouvelle cuisinière Châtelet V, « faite de tôles épaisses » et dont « le four est “emmailloté” dans de la fibre de verre. La chaleur y reste emprisonnée, comme dans un coffre-fort. » On n’arrête pas le progrès !
Elle lave la vaisselle parfaitement et rapidement (deux minutes seulement), et sans électricité… On a cherché cette invention merveilleuse baptisée Blanchard, qui coûtait un bras (150 $, alors qu’une maison valait 30 000 $), sans trouver de trace. Comment fonctionnait ce lave-vaisselle, s’il n’utilisait pas d’électricité ? Mystère. Si quelqu’un en a déjà vu un, faites-nous signe !
Ouf ! il y avait donc aussi des petites terreurs dans les années 1960… et des tapisseries en vinyle.
Kleinert’s, « accessoires de beauté pour les jeunes filles modernes ». Dans le très long texte explicatif, une phrase étonnante : « Pour vous sentir fraîche et paraître nette toute la journée, soyez sûre de porter les sous-bras Stay-Rite Kleinert sous vos vêtements. Rien à coudre, pas d’épingles, pas de glissements. Ils sont tellement confortables que vous en oubliez leur présence. » Vérifications faites, ces serviettes absorbantes pour les aisselles existent encore, et la compagnie Kleinert’s, fondée en 1889, aussi !
Dolores Hawkins, l’une des mannequins les plus en vue des années 1950, habituée des pages de Vogue et des créations haute couture de Christian Dior, a pris sa retraite en 1964 pour élever des chevaux au Texas… et faire de la couture maison, comme le montre cette robe « vraiment unique » (3e photo, dans la rangée du bas). Une robe qui ressemble à une chemise de nuit, « unique » ?
« Vous avez raison d’être snob », avec les tricots Tricosa, « la fibre synthétique noble »…
« Mais je ne sais ni quand ni comment servir du vin ! » Mais, voyons donc, n’importe quand ! Le sherry se marie d’ailleurs très bien avec les hors-d’œuvre et la soupe… Le tout signé Brights, une compagnie ontarienne, « la seule maison vinicole canadienne du Québec ». Relisez cette phrase. Vous la comprenez, vous ? Pas nous.
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