Pendant l’été, 12 espèces de mammifères marins fréquentent les eaux de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, dont la plus spectaculaire est le rorqual bleu, aussi long que trois autobus scolaires. L’endroit le plus connu pour les observer est Tadoussac. On visite d’abord le Centre d’interprétation des mammifères marins, un petit musée animé où il est possible de suivre toute l’actualité sur les baleines dans le Saint-Laurent. Puis, on va les observer à bord d’un bateau confortable ou d’un Zodiac. Une vingtaine d’entreprises offrent des excursions d’observation des baleines dans Charlevoix et tout le long de la Côte-Nord, de Tadoussac jusqu’à Havre-Saint-Pierre, ainsi que du côté de la Gaspésie. À Longue-Pointe-de-Mingan, il est même possible de passer une journée en mer en compagnie des chercheurs scientifiques de la station de recherche des îles Mingan. Un secret: aux Bergeronnes, sur le cap de Bon-Désir, les grosses créatures marines nous passent presque sous le nez. Imaginez le spectacle de la grande bleue, dont le poids peut atteindre les 135 tonnes!
Quel décor enchanteur que celui de ces îles du Bas-Saint-Laurent! Un lieu idéal pour découvrir le festival de musique de chambre Concerts aux îles du Bic. Du 3 au 1 août 2024, des concerts seront offerts dans les églises et chapelles de la région, ainsi que des prestations musicales grand public dans des lieux situés entre Métis-sur-Mer et Saint-Fabien.
Dans le décor insolite de l’archipel des îles de Mingan, véritables colosses de calcaire sculptés par la mer et le temps, il est possible de faire du camping rustique aux endroits suivants: île à la Chasse, île du Havre, île Niapiskau, île Quarry, Grande Île et île Nue. On s’y rend avec les transporteurs maritimes qui assurent la liaison entre les îles. Le dépaysement est garanti.
Capitaines de père en fils depuis plusieurs générations, les Lachance connaissent comme le fond de leur poche les 21 îles et îlots de l’archipel de l’Isle-aux-Grues, à l’est de Québec. Sur leur bateau, Le vent des îles, ils ont plus d’une anecdote savoureuse à raconter aux passagers. Au mois de juin, les capitaines offrent une croisière d’observation des petits pingouins qui, au temps de la couvaison, arrivent par milliers sur un îlot situé au large de l’archipel. Pendant la saison estivale, les Lachance emmènent aussi les gens à la Grosse Île, qui fut une station de quarantaine humaine de 1832 à 1937.
Au large de Percé, à l’extrémité de la péninsule gaspésienne, se trouve l’un des plus importants refuges d’oiseaux migrateurs en Amérique du Nord. L’Île Bonaventure abrite en effet de nombreuses espèces d’oiseaux, dont le superbe fou de Bassan. Du quai de Percé, un bateau nous mène dans l’île, puis un sentier en forêt nous conduit directement sur le plateau dominant les falaises où niche la colonie. Celle-ci, composée de plus de 120 000 fous, est la deuxième en importance au monde, mais la seule qu’il est possible d’approcher d’aussi près. Le spectacle est saisissant : on peut observer à sa guise les blancs volatiles, les photographier, les écouter piailler… Avant de remonter sur le bateau, on peut se balader dans les sentiers de l’île (15 kilomètres), admirer ici et là de magnifiques panoramas, dont celui du rocher Percé… puis s’arrêter au resto des Margaulx, pour déguster la grosse soupe du pêcheur.
Parfait pour celles qui chérissent la solitude : le camping sauvage (il faut tout apporter, même son eau) à l’île Saint-Barnabé, en face de Rimouski. Cette île de six kilomètres n’est habitée que par les oiseaux, les renards, les castors et quelques orignaux. Son histoire est fascinante : elle a été la scène de plusieurs naufrages aux 18e et 19e siècles, et a été habitée par un ermite qui y a vécu seul pendant 40 ans. L’île est sillonnée de sentiers pédestres en forêt et en bordure du fleuve.
Vous aimeriez vous endormir en écoutant chanter le vent et les oiseaux marins ? Ancré sur une butte rocheuse, en face de Rivière-du-Loup, le phare du Pot à l’Eau-de-vie est l’un des plus pimpants du fleuve Saint-Laurent. Entièrement restauré, le beau phare rouge et blanc accueille les visiteurs dans trois chambres au cachet d’époque. Une cuisinette est à leur disposition pour le repas du soir et le petit-déjeuner. L’îlot d’à peine 1,5 kilomètre est balisé de sentiers pour marcher et observer les nombreux oiseaux qui l’habitent.
Tout le long du fleuve se succèdent des villages qui ont conservé leur authenticité, leur charme et leur mode de vie paisible. Plusieurs d’entre eux font partie de l’Association des plus beaux villages du Québec.
Kamouraska, avec ses maisons traditionnelles aux couleurs vives, est réputé pour ses couchers de soleil. Port-au-Persil, dans Charlevoix, est magnifique avec ses maisons construites à flanc de montagne, sa chapelle blanche et son vieux quai. Et que dire de Tadoussac avec son grand hôtel au toit rouge posté devant une baie reconnue comme l’une des plus belles au monde ? Et Métis-sur-Mer, Les Éboulements, Saint-Irénée ? Dans ces villages, on fait connaissance avec les gens de l’endroit, on assiste à des festivals, on découvre les produits du terroir ainsi que la gastronomie locale, et on s’endort dans de chouettes auberges.
À l’extrémité de l’archipel des îles de Mingan, sur la Côte-Nord, l’île aux Perroquets est un véritable poème. Complètement nue, couverte de fleurs sauvages, fouettée par les grands vents, cette île de 300 mètres de long par 100 de large ressemble à un gros caillou surgi de la mer. Les maisons du gardien et de son assistant ont été restaurées et il est possible d'y louer une chambre. On s’y rend en bateau depuis Longue-Pointe-de-Mingan.
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