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Quelles sont les premières images qui viennent à l’esprit quand on entend le mot Floride ? Walt Disney World, flamants roses, minigolf, fast-food, châteaux de sable, condos, snowbirds ?
Il existe pourtant une autre Floride, où les McDo, les immeubles avec ascenseurs et parfois même les autos n’ont pas droit de cité. En revanche, les mangroves, les coquillages, les lamantins et les pélicans y sont rois.
Sur la carte, c’est là, au sud-ouest de la péninsule, en haut du Parc national des Everglades, fabuleux sous-bois marécageux peuplé de bêtes sauvages. Longtemps, ce territoire fut considéré comme le Far West, où seuls les cowboys, les marginaux et les fugitifs osaient s’aventurer. Jusqu’à la venue du train, au 19e siècle, construit pour le transport minier mais vite pris d’assaut par les habitants du Nord en quête d’exotisme.
Jusqu’ici, la région verdoyante de Fort Myers et son littoral de sable blanc d’une longueur de 80 km avaient échappé à mon radar – apparemment, je ne suis pas la seule, puisqu’on y rencontre très peu de Québécois ! Il ne m’a fallu que cinq jours pour m’enticher de cette destination, idéale pour recharger ses batteries et faire le plein de nature, en amoureux (ce qui était mon cas) ou en famille. On m’avait promis que j’y trouverais « mon île ». Je me suis donc détachée du continent pour découvrir celles, luxuriantes et luxueuses, de Sanibel, Captiva et Useppa.