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Voyages et escapades

Pitous, ballon, clair de lune et boissons chaudes

Deux intrépides en Outaouais.
Par Marie-Hélène Proulx | Photos : Stéphane Brazeau
Pitous, ballon, clair de lune et boissons chaudes

Outaouais

Pitous, ballon, clair de lune et boissons chaudes

1-Outaouais

Samuel de Champlain l’avait compris bien avant nous : l’Outaouais vaut le détour. Remarquez, il a été un peu déçu, il espérait y trouver un raccourci vers la Chine. Nous, on est moins ambitieux, on voulait juste décrocher.

On s’en est honorablement tirés, grâce entre autres à un tour de montgolfière, un p’tit coup de vodka dans une yourte de Mongolie et un marathon de saunas. Nos suggestions d’activités, plus des adresses de gîtes et restos.

Ce voyage a été rendu possible grâce à Tourisme Outaouais.

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2-Outaouais-1

Bulle, envole-toi

Oh! que je n’étais pas brave avant de monter. La nacelle en osier est à peine plus grosse que mon panier à linge – et aussi rudimentaire. On allait s’entasser trois là-dedans. Même pas de place pour ma sacoche.

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J’ai pour mon dire que flotter à 2000 pieds du sol, au gré des caprices d’un ballon en nylon qui se fait chauffer les entrailles par un brûleur au propane puissant comme 40 barbecues, c’est bon pour les héros de Jules Verne.

« Vous pilotez depuis longtemps, monsieur? » Mon ton faussement détaché ne berne pas Daniel Perreault, 52 ans, codirecteur de vol au Festival de montgolfières de Gatineau. Fonctionnaire le jour, il « s’envoie en l’air » depuis 25 ans, soirs et week-ends. C’est sa blague d’usage pour détendre la compagnie (ou quelque chose du genre, j'écoute à moitié...). Manifestement, je ne suis pas la première poule mouillée qu’il embarque. « J’ai le vertige sur un escabeau de trois marches et j’ai peur en avion », confesse-t-il. C’est dire comme la montgolfière, y’a rien là.

Le ballon décolle en douceur. En bas, un boisé, quatre cerfs de Virginie. Pas de turbulences, presque pas de bruits, sauf le brûleur que Daniel active pour nous faire grimper, et une sirène d’ambulance de temps en temps. On prend de l’altitude imperceptiblement, grâce à la poussée d’Archimède. Daniel est ferré en sciences, il nous explique l’effet des vents et de la chaleur sur le ballon, des histoires avec les mots « volume », « pression », « masse d’air ».

Je n'écoute encore que d'une oreille, je me réjouis surtout que, jusqu’à présent, ces principes physiques remplissent leurs promesses. Et puis, je suis bien occupée à compter les piscines. Des milliers de piscines dans la cour de milliers de maisons cordées. Ça me rappelle la chanson d’intro de la série Weeds« Little box ». Sous nos yeux, le royaume des fonctionnaires : il y en a 125 000 à Ottawa-Gatineau. Soit la plus grande concentration au pays.

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(la suite en page 3)

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Daniel espérait qu’on se rende à l’aéroport d’Ottawa, mais le vent souffle à quatre kilomètres à l’heure. Ça irait plus vite à pied. « Un voyage peut durer 15 minutes ou trois heures, ça dépend des conditions, explique-t-il. On sait d’où on décolle, on ne sait jamais où on atterrit! »

Tu parles. Alors qu’on cherche à se poser, le vent se lève. On termine l’aventure embarqués les uns sur les autres dans la nacelle, à un poil de l’autoroute, après avoir rasé la cime d’un arbre – par exprès, m’a-t-on expliqué plus tard, pour casser l’élan –, frôlé le toit de la Salle du Royaume des Témoins de Jéhovah et percuté un banc de neige. Je n’ai jamais eu aussi conscience des fils électriques que durant cet atterrissage sportif. Mon amoureux était aux anges.

Pour ma part, j’ai préféré à ces sensations fortes le débouchage de la bouteille de mousseux, qui clôt traditionnellement les vols de montgolfière. On l’a partagée avec les valeureux membres de l’équipage de Daniel, qui nous suivaient en voiture tout le long du voyage pour nous récupérer. J’ai trinqué aux bons réflexes de notre pilote.

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Le Festival de montgolfières de Gatineau offre des vols à longueur d’année, à raison de 200$ par personne. Les enfants sont les bienvenus, à condition de mesurer plus de 122 centimètres (48 pouces). Cliquez ici pour plus d'infos

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Daniel’s tea

Les initiés le savent : au cœur d’un quartier modeste de Gatineau, style petit village avec barbier, pataterie et comptoir Sears, se trouve une des seules maisons de thé de terroir en Amérique du Nord. On y accourt depuis New York pour y faire des provisions de Bai Hao Yin Zhen, d’Anxi Tie Guan Yin et de Darjeeling Thurbo.

Il faut dire que Daniel Tremblay prend son affaire au sérieux. Chaque année, il visite les hameaux les plus reculés du Vietnam et de la Chine afin de choisir les meilleurs crus des producteurs. Il teste les lots en fonction de leur jour de récolte. « Selon qu’il a fait chaud ou qu’il a plu, les feuilles changent de goût. » Il a aussi des « testeurs » en Inde et en Afrique qui sélectionnent des crus pour lui. Oui, admet-il, il est un peu geek.

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Sa compagne Véronique, qui cuisine elle-même les exquises pâtisseries du salon, nous initie au « strip-tease de la feuille » du Pinglin Bao Zhong, un des chouchous de Daniel. On infuse une première fois dans un gaiwan, tasse chinoise traditionnelle, puis on déguste. Une deuxième infusion, une autre gorgée, « ainsi de suite jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de plaisir » ou que le thé « goûte la roche où la plante s’abreuvait », dit Daniel, qui fait aussi dans le proverbe chinois. 

C’est vrai que d’une infusion à l’autre, les notes varient. « Le thé de terroir est un univers aussi raffiné que le vin », insiste-t-il. (D’ailleurs, le jour de notre passage, il accueillait Véronique Rivest, considérée comme une des meilleures sommelières au monde.) Et c’est pas mal moins cher. Il en coûte environ 15 $ pour se procurer 100 grammes d’une de ses 200 variétés de thés et tisanes, 8 $ pour 50 grammes (100 grammes donnent 50 tasses métriques).

(la suite en page 5)

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On est repartis avec des Perles du Dragon, un thé vert au jasmin : rien à voir avec celui qu’on avait à la maison. « Les feuilles ont été exposées huit fois aux fleurs pour s’imprégner de leur parfum, explique David. Alors que le thé du commerce a souvent été aspergé d’huiles essentielles synthétiques. »

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La Maison Cha Yi offre aussi des ateliers d’initiation aux diverses familles de thé, un atelier d’accords entre les thés et le fromage, le chocolat ou le scotch, ainsi qu’un atelier de méditation. Ce dernier est de loin le plus populaire. « Notre société a besoin de ça, je pense. Des fois, j’ai l’impression de vendre du repos mental. »

Daniel et Véronique vous accueillent avec chaleur sept jours sur sept, au 61, rue Eddy, à Gatineau. Cliquez ici pour plus d'infos.

* En passant, la Ville offre des permis de stationnement gratuits aux touristes, valides pendant deux jours. Il faut habiter à plus de 80 kilomètres. On se les procure à la Maison du tourisme, au 103, rue Laurier, à Gatineau. 

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4-Outaouais

Au clair de la lune

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On l’a fait deux fois, d’abord au Domaine des 3 roses, à Gatineau, puis au parc de la Gatineau, à Old Chelsea : de la raquette de nuit. Des kilomètres de paysages oniriques, empreints de mystère, à travers champs et sous-bois. J’avais l’impression d’être plongée dans un conte.

Le Domaine des 3 roses appartient à François Tousignant et Christine Gravel, un couple de tripeux qui a acheté 200 acres de terre sur un coup de tête, il y a 10 ans. Ils y ont tracé de charmants sentiers qu’on peut emprunter en leur compagnie les samedis où la lune est pleine ou nouvelle, moyennant 10 $ par adulte (5 $ par enfant, ou 25 $ pour une famille de quatre). Les pistes sont aussi accessibles de jour les samedis et dimanches, en promenades libres (possibilité de louer des raquettes).

Je déteste le camping comme ce n’est pas permis, mais j’ai été conquise par leur yourte importée de Mongolie, où on a sifflé une petite vodka à l’érable pendant que François me racontait ses projets fous. La tente traditionnelle, faite de lattes de bois joliment peintes à la main, intercalées de laine de mouton, est offerte en location pour 140 $ la nuit, avec accès aux sentiers. Au centre, un poêle à bois, sur les côtés, deux sofas-lits invitants aux motifs orientaux. L’ambiance est très Mille et une nuits. On peut s’y faire à manger, les accessoires et les condiments de base sont inclus. Avis aux douillettes dans mon genre : il faut renfiler ses bottes et sa tuque pour aller faire pipi dans la toilette sèche.

Les Amis du parc de la Gatineau offrent aussi les Randonnées sous les étoiles, à partir du Centre des visiteurs, à Chelsea (15 minutes de Gatineau). Les sorties sont guidées par un naturaliste, qui nous montre comment distinguer les pistes d’animaux. Ainsi, j’ai vu de mes yeux vu de belles grosses griffes d’ours imprimées dans l’écorce d’un hêtre. J’ai espéré très fort qu’il fasse encore dodo. Si vous en croisez un, ne vous mettez pas en tête de sprinter ou de grimper dans un arbre, c’est perdu d’avance. Apparemment, il faut rester calme (!) et se laisser renifler…

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* Mon amoureux et moi n’avions pas de lampes frontales – on nous a dit que ce n’était pas nécessaire. Mais on l’a regretté. Pas facile de voir les branches et les sinuosités des sentiers dans l’obscurité.

Pitous, ballon, clair de lune et boissons chaudesPhotos fournies par Nordik Spa-Nature

5-Outaouais

Le chaud et le froid

Dix minutes dans un sauna finlandais, des petits pas pressés en gougoune dans la neige, 10 minutes dans une baignoire d’hydromassage à 39 degrés, encore des frissons, repos sur un lit de pierres chauffantes. Et le manège recommence, avec quelques variations : le Nordik Spa-Nature de Chelsea, qui s’annonce comme le plus grand en Amérique du Nord, compte sept saunas et autant de bassins extérieurs.

On s’est soumis à cette discipline éreintante pendant deux heures, imaginez. Heureusement, il y avait des aires de détente un peu partout, avec foyer et chaises longues. Tout cela, dans un cadre sobre, élégant. On s’est ménagés, mais on aurait pu aussi se faire masser ou recevoir un soin du corps ou du visage.

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Tout de même, on a eu la vaillance de se laisser flotter sur les eaux saturées de sel d’Epsom du bassin intérieur Källa, un des deux seuls bains de ce type sur la planète, apprend-on sur le site Web de l’entreprise.

Une employée du spa m’avait juré que l’expérience était quasi transcendantale, soulageant moult maux du corps et de l’esprit. Mon scepticisme était au zénith. Je m’étais même crispée avant d’entrer dans l’eau, par esprit de contradiction. Mais le sel d’Epsom m’a eue, maudit. En sortant de là, je ne pouvais plus articuler de phrases complètes. Le lendemain, je devais me faire violence pour garder les yeux ouverts.

Un bon mot pour la nourriture sur le site. Qui dit spa dit souvent luzerne et graines de chia. Le menu des deux restos du Nordik propose plutôt carpaccio de thon et pétoncles fumés de la Boucanerie de Chelsea, brie fondant, jarret d’agneau, huîtres fraîches, poulet de Cornouailles. Entre autres. Quelques vins en importation privée. Tout ce que nous avons mangé était fin et savoureux.

* Conseil bienveillant : évitez comme la peste d’y aller pendant les semaines de relâche. Lors de notre passage, le spa était bondé de jeunes adultes d’une incivilité de tous les diables (l’accès est permis à partir de 16 ans). Ça piaillait allègrement alors que le silence est exigé dans une bonne partie des saunas et des bains. Très frustrant quand on a déboursé 46 $ pour avoir la sainte paix (56 $ les week-ends), plus 40 $ pour l’accès au bassin d’eau salée, plus un minimum de 90 $ pour un soin ou un massage.

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Entre chien et loup

Juste pour rencontrer Marcel, ça valait la peine.

Il nous a donné rendez-vous dans la cour d’une usine au creux des vallées de la Petite-Nation, à Saint-André-Avellin. Quelques fermes ici et là, des courbes dans le paysage comme à Charlevoix, en plus modeste. Quand on pense qu’ici, avant, c’était la mer. Les ossements d’un phoque vieux de 11 625 ans ont même été retrouvés dans le bout.

Marcel Otis, barbe blanche fournie, yeux bleu délavé, peau tannée typique des gens qui jouent souvent dehors, est en train de préparer l’attelage. Les chiens exclus de la balade hurlent de chagrin – il faut le voir pour le croire. Elmut le malamute est au désespoir, ça crève le cœur. Ça se pisse les uns sur les autres par dépit.

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Je me laisse emmailloter dans la fourrure, calée au fond du traîneau. « Allez, les chiens, allez! », crie Marcel, en levant l’ancre qui retenait l’attelage. Zézette est désignée leader de la formation parce qu’elle est « fine et obéissante », mais « pas vite, vite », soupire le musher. Il fut un temps où elle tirait à 30 kilomètres à l’heure. « À neuf ans et demi, elle se fait vieille comme son maître », dit Marcel, qui organise des randonnées depuis 25 ans.

On ne fait peut-être pas de la grosse vitesse, mais c’est le bonheur absolu. Au bout de 30 secondes, je suis à nouveau un gros bébé joufflu en traîne sauvage, je ris aux éclats quand on dévale une pente.

(la suite en page 9)

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L’émerveillement de ses clients réchauffe toujours le cœur de Marcel, un ex-professeur de musique qui joue de tous les instruments. Ça, et la beauté de l’hiver dont il ne se lasse pas. Il a parcouru ses 30 kilomètres de sentiers des milliers de fois, et pourtant, il découvre encore des détails qui l’enchantent.

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« À gauche, Zézette! Envoye, ma pisseuse! À gauche! » On fait un détour parce que le point de vue sur la clairière vaut le coup, m’assure-t-il. Des rayons orange fendent le ciel nuageux, le soleil décline tranquillement. Marcel me parle de ses trois gars, de son enfance à Mashteuiatsh, de l’intelligence des pitous, du temps qui use. On finit par découvrir que sa femme a grandi dans le village voisin du nôtre. Il connaît même les propriétaires de mon épicerie. C’est bien pour dire.

C’est la dernière année que Marcel propose des randonnées de traîneau à chiens. Il en organise jusqu’au 15 mars, jusqu’au 25 si l’hiver s’étire. Ses tarifs sont de 85 $ pour une heure, 120 $ pour deux heures. Il offre aussi un forfait à 150 $ pour trois heures, incluant une pause lunch dans une tente (on apporte son repas). Pour les enfants de 12 ans et moins, c’est demi-tarif, en bas de 5 ans, c’est gratuit. On réserve par téléphone au 819 983-2986.

Ses amis mushers prendront toutefois la relève sur le même parcours :

Marc De Repentigny : 819 426-2482
Robert Rivard : 819 983-1521
Leigh Hans Pigeon : 819 743-5003

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Boire, manger, dormir

Deux gîtes bien tenus, à proximité de toutes les activités proposées :

1- Aux Berges des Outaouais, au bord de la rivière des Outaouais, à Gatineau. Ghislaine fait de maudits bons déjeuners. Elle a bien de la jasette!

2- Auberge Old Chelsea, à un jet de pierre du parc de la Gatineau et du Nordik Spa-Nature. Très joli décor. Possibilité de louer toute la maison. L’idéal pour une famille. L’auberge comprend également une annexe coquette, « la cabane », elle aussi bien équipée.

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Toutes ces émotions creusent l’appétit :

1- Gainsbourg bistro brasserie, au centre-ville de Gatineau, à cinq minutes de la Maison de thé Cha Yi. Le volubile propriétaire Nicolas Cazelais soutient que sa brasserie, ouverte depuis peu, est la plus « high tech » au Québec. Cuisine honnête, très copieuse. La poutine au steak mariné vaut le détour, dit-on.

2- Pub Chelsea, à côté du parc de la Gatineau et du Nordik Spa-Nature. Notre coup de cœur, pour l’ambiance hyper chaleureuse de cette maison patrimoniale où se produisent régulièrement des chanteurs de blues et de jazz. Le chef James concocte des plats réconfort de qualité : raviolis au bœuf forestier, cassoulet, gnocchis aux fruits de mer, burgers, bœuf braisé.

3- Les Fougères, à Chelsea. Nous n’avons pas eu la chance d’y aller, mais on nous en a dit grand bien. L’établissement croule sous les prix. Le chef d’origine britannique cuisine en partie avec les produits de son jardin et s’approvisionne auprès des producteurs locaux. Ouvert midi et soir.

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4- Biscotti, à Old Chelsea. Pour déjeuner, casser la croûte à midi ou prendre un café. Les pâtisseries d’Andréane Larivière sont à faire damner un saint, entre autres son gâteau aux carottes et ananas. Les enfants sont les bienvenus; une « cabane croche » a été aménagée pour eux à l’extérieur, et la jolie salle de bain dispose d’une table à langer.

5- ChocoMotive, écomusée du chocolat, à la gare de Montebello. Je vous recommande chaudement d’arrêter à cette exquise chocolaterie, où on peut aussi luncher (les produits sont très frais). Les deux fondateurs, Gaétan Tessier et Luc Gielen, sont parmi les rares artisans à s’approvisionner en chocolat bio équitable auprès de coopératives péruviennes, même si ça coûte le double du prix. Contrairement aux autres, ils n’ajoutent pas non plus de lécithine de soya, ce qui donne un chocolat plus onctueux, selon eux. À essayer : le chocolat aux amandes et les Marie gourmande, fourrés de praline et de caramel. Mes aïeux… La chocolaterie, qui abrite aussi un petit musée dédié à l’histoire du chocolat, offre des ateliers de dégustation et une formation de base « Chocolatier d’un jour ». 

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