On ne joue pas avec le feu, encore moins avec celui du soleil. Quelques recommandations pour déjouer ses effets pernicieux.
Combien de fois repère-t-on sur des terrasses des épaules couleur aubergine, avec démarcations de bretelles? Ouuuch! En ville, on pêche souvent par négligence. «La protection solaire ne devrait pas varier selon le contexte d’exposition. Il est essentiel de faire appel à de hauts indices de protection et de prendre les mêmes précautions qu’à la plage», dit la dermatologue Sonya Abdulla.
On doit aussi cesser de croire que des cosmétiques dotés d’un FPS seront suffisants pour défendre le visage contre les rayons UV. «Leur indice est souvent inférieur à 30 et ils ne contiennent pas toujours un filtre contre les dangereux rayons UVA. Il y a aussi un facteur humain: nous avons l’habitude de ne pas mettre assez de crème teintée», fait valoir la Dre Abdulla.
Certaines parties du corps sombrent dans l’oubli lors de l’application de la protection solaire. Et pas toujours parce qu’elles sont difficiles d’accès. Les oreilles, le cou, le derrière des genoux, le pli entre la fesse et la cuisse... On omet trop souvent le dessus des pieds et des mains, et pourtant ces dernières trahissent vite le vieillissement de la peau.
La Dre Abdulla mentionne aussi le cuir chevelu, qui subit les conséquences d’expositions solaires à répétition – coups de soleil, photovieillissement et risque de cancer cutané. Un chapeau doté d’un FPRUV 50+ (le facteur de protection d’un tissu) est efficace.
Autrement, on peut vaporiser ses cheveux d’une bruine protectrice pour s’épargner une raie cramoisie, «à condition de le faire souvent et en quantité appropriée», souligne Anne-Sophie Brillouet, directrice de la recherche et du développement des soins du visage chez Aveeno et Neutrogena. Et les tatouages? «Pour préserver leur coloration, on recourt à un FPS 30 minimum avec une bonne protection contre les rayons UVA», conclut la Dre Abdulla.
30 Comme dans FPS 30. «C’est le minimum suggéré pour protéger la peau. Avec un FPS moins élevé, on multiplie les risques de vieillissement cutané, sans compter les brûlures et le cancer de la peau», prévient la dermatologue Jennifer Beecker. Un teint mat ou foncé ne dispense pas de protection.
15 minutes «La protection solaire devrait être appliquée au moins un quart d’heure avant l’exposition afin de former un film uniforme optimal», explique Anne-Sophie Brillouet.
2 heures Il s’agit du laps de temps entre deux applications. «La sueur dilue la protection et l’effet filtrant perd de son efficacité, poursuit-elle. Les frottements de la peau contre la serviette de plage, le maillot ou tout autre vêtement gomment la lotion solaire.» On doit donc se «recrémer» plusieurs fois, sinon on crame!
2 mg C’est la quantité de lotion solaire à mettre sur chaque centimètre carré de l’épiderme. «Pour le visage, cela correspond à la taille d’une noix, et à celle d’une balle de golf pour chaque bras et chaque jambe», précise Anne-Sophie Brillouet.
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Rédactrice multiplateforme, réviseure et traductrice, Michèle a dirigé les sections mode et beauté chez Châtelaine pendant cinq ans. Sa passion? Écumer les tendances internationales et les adapter au marché québécois. Elle a également prêté sa plume aux magazines LOULOU et Clin d'œil. L'art de vivre, la rénovation et le monde immobilier font aussi partie de ses sujets d'intérêt. Inspirée par tout ce qui est visuel (elle est diplômée en design graphique) et par le Sud de l'Italie (!), elle traite chaque reportage avec goût et humour.
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