Si les cernes sautent à ce point aux yeux, c’est que leur couleur foncée tend à absorber la lumière. La vocation du camouflant est donc de masquer ces zones en les inondant de lumière, grâce à des pigments réfléchissants.
Évidemment, la couleur des cernes varie d’un visage à l’autre. Pour répondre aux différents besoins, des camouflants de pointe – dits professionnels – sont offerts en plusieurs teintes. Outre la préparation de base (beige rosé), il existe ainsi des cache-cernes avec pigmentation jaune sous-jacente, destinés à masquer les cernes bleutés, ou verte sous-jacente, servant à corriger les ombres rougeâtres prononcées. La maquilleuse de plateau Soraya Qadi nous donne quelques trucs pour appliquer le cache-cernes.
« D’abord, on étend un camouflant beige qu’on dépose partout sur le cerne, d’un coin à l’autre de la paupière. Du bout de l’annulaire, le doigt le plus doux de la main, on estompe bien en tapotant, plutôt qu’en étirant. Si c’est insuffisant, on vient peindre avec précision le creux du cerne, en s’aidant d’un pinceau fin et du correcteur professionnel approprié (à reflets jaunâtres ou verdâtres, selon le besoin). Contre les cernes marqués, seule cette technique en deux étapes fonctionne réellement », conclut-elle.