De nombreuses rumeurs circulant depuis des années mettent en doute l’innocuité des fameux sels d’aluminium contenus dans les antitranspirants. Selon le Dr Antranik Benohanian, dermatologue spécialisé dans les problèmes de transpiration excessive, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. « Aucune étude scientifique crédible n’a pu tracer de lien de cause à effet entre l’utilisation quotidienne d’un antitranspirant et l’apparition des premiers symptômes de cancer du sein ou de la maladie d’Alzheimer, précise le spécialiste. D’ailleurs, dans ce produit, la quantité de sels d’aluminium est tellement infime qu’elle est vite dissoute, dans le bain ou sous la douche. Il n’y a donc aucune raison valable de s’alarmer », ajoute le Dr Benohanian. Mentionnons aussi qu’en cas de transpiration excessive aux aisselles, aux mains ou aux pieds, les dermatologues n’hésitent pas à proposer aux patients des traitements à base de chlorure d’aluminium, d’acide salicylique, voire de Botox, pour arriver à freiner une fois pour toutes la sueur, responsable de moult complexes et d’inconfort tout comme de la souillure et de l’usure accélérées des vêtements.
Au dire du dermatologue, une fine couche de déodorant ou d’antisudorifique suffit à tenir l’odeur de la sueur à distance, surtout quand elle est appliquée le soir avant le coucher. Enfin, le Dr Benohanian recommande de choisir une formule à bille ou en bâton, car la concentration d’agents antibactériens y est moins volatile qu’en aérosol – et les méfaits pour la couche d’ozone sont alors nuls.
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