J’ai eu le plaisir de rencontrer Geneviève Brouillette pour Châtelaine (numéro de mars 2012, actuellement en vente en kiosque, 4,50$ plus les maudites taxes) à quelques reprises avant le début d’Apparences (Radio-Canada, mardi, 20h). Personne n’avait vu encore cette deuxième série écrite par Serge Boucher (auteur aussi du très apprécié Aveux), sauf l’équipe de tournage, bien sûr. Et Geneviève, qui doute d’elle, de son talent d’actrice et de sa beauté, espérait que les gens allaient la trouver à la hauteur d’un résultat qu’elle estimait exceptionnel.
Puis, à la mi-décembre, j’ai assisté au visionnement de presse à Radio-Canada avec toute l’équipe d’Apparences, qu’on sentait très fébrile, et bien sûr une armée d’autres journalistes de tous les médias, qu’on sentait très curieux. Quand le premier épisode a démarré (nous avons vu les 2 premiers en primeur), on aurait entendu un acarien éternuer. « Je pense que le buzz était bon», m’a écrit le soir même Geneviève sur Facebook.
J’espère qu’aujourd’hui, alors qu’Apparences est en ondes depuis 5 semaines, Geneviève a collectionné suffisamment de commentaires positifs, admiratifs, voire dithyrambiques pour dormir tranquille. Sa prestation, comme celle de tous les autres comédiens, est parfaite, crédible. Rarement ai-je vu une série-télé québécoise où tous les éléments se tiennent, s’emboîtent et se répondent avec une telle force de frappe. Un seul bémol : l’heure de diffusion, 20 h. Trop tôt pour les gens qui, comme moi, ne finissent leur longue journée et n’étendent leurs jambes fatiguées qu’en fin de soirée. Heureusement que les épisodes se retrouvent pendant quelques jours suivant la diffusion sur tou.tv.
Quoi? Vous n’avez pas monté à bord du train d’Apparences? Mais alors, qu’attendez-vous?