J’avais entendu parlé de L’art d’aimer en septembre pendant le dernier Festival des films du monde de Montréal, où il a remporté le Prix du scénario, en plus de ravir les critiques et le public. Le réalisateur, Emmanuel Mouret, est même venu au Québec pour l’occasion, avec son actrice-fétiche, la formidable Frédérique Bel. Elle tient un rôle, évidemment, dans L’art d’aimer, et partage l’écran avec plusieurs acteurs français de renom : François Cluzet, Julie Depardieu, Judith Godrèche et Gaspard Ulliel, qui est aussi le porte-parole du parfum Bleu de Chanel.
Bref, j’avais hâte de voir ce film et je n’ai pas été déçu. L’histoire de L’art d’aimer? Les hasards et coïncidences du destin, les aléas de l’amour, la recherche de l’âme sœur, les mensonges dans le couple… Le tout tourné dans les rues de Paris. Rien de bien nouveau sous le soleil ni d’audacieux. Seulement une façon élégante de raconter, de tisser des liens entre les personnages et les situations, en ajoutant des touches d’humour qui font sourire intelligemment. C’est déjà beaucoup.
Emmanuel Mouret est souvent comparé à Marivaux, auteur romantique français du 18e siècle (surtout connu pour un classique du théâtre mondial, On ne badine pas avec l’amour), et dont le nom est devenu un mot : marivaudage («propos, manège de galanterie délicate et recherchée», dit Le Petit Robert). Il s’agit d’un compliment, et il est fort mérité.
En salles à compter du 27 janvier.