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Blogue de la rédac

Laurence Anyways : à voir ce week-end?

Le film québécois le plus attendu de l'année sort en salles aujourd'hui.
Jean-Yves Girard
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Oui, enfin, incroyable mais vrai : LE film québécois le plus attendu de l’année sort en salles aujourd’hui : Laurence Anyways, de… de qui déjà? Ah oui, de Xavier Dolan. À moins d’avoir séjourné à Tombouctou (et encore) au cours des dernières semaines, tout le monde a entendu parler de cette histoire de gars en couple avec une fille qui, un jour, décide de devenir femme. Un film au budget énorme, pour le Québec (9 millions), qui sera présenté à Cannes. S’il faut en croire les quelques critiques sorties ce matin, le résultat est mitigé. Un film «qui se distingue par ses excès» et se révèle «parfois un peu too much» pour La Presse, qui a quand même bien aimé. Pour The Gazette, qui s’interroge si le film livre la marchandise (So does Laurence Anyways deliver the goods?), la réponse est claire (Yes and no). Dans Le Devoir, le verdict de Martin Bilodeau, peut-être mon critique de cinéma préféré, est le plus tranché (ou le plus dur, diront certains), et le titre de son texte est révélateur : Laurence Why? L’actrice principale, Suzanne Clément, en prend ici pour son rhume (Xavier aussi). Pour qui cela intéresse, et qui croit encore que Le Journal de Montréal a la moindre crédibilité en culture, le critique du tabloïd trouve le film «sublime et émouvant».

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Invité au visionnement de presse de mercredi dernier, je n’ai hélas pas pu me libérer. J’irai donc le voir en salles comme les gens «normaux». Car comme tout le monde sans doute, et vous aussi probablement, Laurence Anyways m’intrigue, même si, personnellement, la bande annonce – trop longue, et qui en dit trop – me fait craindre le pire (ce too much dont parle La Presse). Il ne faut pas se le cacher : Xavier Dolan peut taper sur les nerfs, la fougue de sa jeunesse est à la fois sa force et sa faiblesse. Quand je l’entends parler ou que je le vois à la télé, il me vient à l’esprit un couplet d’une des grandes chansons d’Aznavour : Hier encore («Hier encore, j’avais 20 ans, je caressais le temps et jouais de la vie…». Le voici :

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