Quand le courriel est arrivé, j’ai tout de suite été alléché : «CM Chocolatier offre un nouveau chocolat extraordinaire et extrêmement rare», disait le communiqué. «Issu d’une fermentation longue et d’un séchage doux, ce nouveau chocolat Macaé se distingue par un fondant exceptionnel, apportant fraîcheur et finesse en dégustation. À la fois charmeur avec ses fruits jaunes séchés, et envoûtant par ses arômes boisés, poivrés et grillés, Macaé dévoile une finale teintée d’amertume et de notes de thé noir.» Si comme moi vous aimez le chocolat et ne pouvez résister à l’appel d’une vulgaire Caramilk qui rencontre votre chemin (à défaut de croiser un chocolat de meilleure qualité), vous comprendrez ma curiosité. J’ai voulu en savoir plus long sur ce cacao fin venu du fond du Brésil… et, le lendemain, une boîte noire et très chic est apparue comme par magie. Je suis généreux, j’ai partagé ce trésor (étiqueté «millésime 2011» et produit en édition limitée) avec mes collègues de travail. Les commentaires : de «ouais, pas mal» à «sublime, peut-être le meilleur chocolat que j’ai jamais goûté». J’ai retenu au passage les mots «velouté», «très doux, pour un chocolat noir à 62% de cacao», «juste assez sucré», «pas assez sucré», «long en bouche (comme on dit du bon vin)», «bof!», «s’il t’en reste après ta tournée, passe par mon bureau stp». Et moi? Ben, j’ai regretté d’avoir été généreux. Oui, ce chocolat est excellent, parfaitement à mon goût, le genre de délice qu’on déguste à petits coups; c’est d’ailleurs l’une des remarques entendues («deux morceaux suffisent»). Comment savoir si je beurre trop épais ou suis trop sage dans mon évaluation? Faut y goûter, à ce pur Macaé. C’est ce que je vous souhaite.
Pur Macaé Brésil, millésime 2011
CM chocolatier
20$ la boîte de 80g
Pour commander, connaître les points de vente (dans tout le Québec) et autre information : Christophe Morel chocolatier