Blogue de la rédac

Sortir de la «clandestinité»

Son spectacle donné en toute intimité m’a convaincue: Caroline Sofia a l’étoffe et la voix d’une grande chanteuse. Vivement la sortie de son premier album folk, Dans l’aube blanche.

Caroline Sofia

Caroline Sofia a tout pour elle: une voix, une tonalité, une poésie. Et elle est belle. De cette beauté mature de celles qui ont vécu. La douleur, la joie, la mélancolie, l’espoir.

J’ai connu Caroline dans une autre vie, à l’orée de la vingtaine. Déjà, elle rêvait de chanter. Mais mon ex-coloc est une perfectionniste. On ne s’improvise pas chanteuse. L’époque des cours a commencé. Et allait durer des années! 

Quand je l’ai revue à la première de Tristesse Animal Noir à l’Espace Go (l’objet de mon dernier billet), la chrysalide était devenue papillon. Elle me conviait à son «show clandestin», avec deux de ses musiciens – excellents Denis Ferland et Sylvain Delisle. J’allais connaître l’adresse la journée même!

Le concept m’a plu. Contrairement aux Cœur de Pirate de ce monde, lancée par Internet, Caroline Sofia conquiert son public 20 personnes à la fois. C’est Denis Ferland, guitariste et réalisateur de l’album, qui a eu l’idée de ces soirées intimistes. Une façon pour elle d’apprivoiser la scène et de roder le show.


(Photo : Sylvain Delisle, Caroline Sofia et Denis Ferland. Crédit : Louka Hogue)

Sa voix ronde, chaude, légèrement feutrée, m’a envoûtée. Sa parfaite harmonie avec les accompagnements – guitare, basse, harmonica, batterie… – laisse présager un album folk électrique des plus planants (sortie prévue en mai). Des rayons de lumière percent les nuages qui teintent ses chansons, toutes écrites par elle. C’est joli et c’est touchant.

Et ça mérite de sortir de la «clandestinité». Ne reste plus au papillon que de déployer ses ailes. Sur la grande scène.


(Photo : Caroline Sofia. Crédit : Louka Hogue)

Pour écouter des extraits de son album et connaître la date de son prochain concert, visitez sa page Facebook.

Psst, son vidéoclip qui paraîtra en même temps que l’album est réalisé par Louise Archambault (Familia), avec André Turpin à la direction photo (Incendies). Ça promet !

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