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C'est dans le Web

C’est la faute au Jägermeister

Par Marie-Lyse Paquin
C’est la faute au Jägermeister

Une amie américaine m’a fait parvenir un billet que j’ai traduit en essayant de ne pas trop le massacrer. Son histoire à saveur californienne est aussi universelle.

Samedi soir, 19 heures, je me préparais à sortir dans un pub avec des amis quand j’ai reçu un appel d’un numéro commençant par 213. Mon coeur s’est mis à battre plus vite, j’espérais que ce soit lui, mais quand j’ai entendu sa voix, je suis restée zen.
« Tu veux que je passe te chercher? »
«Oui, pourquoi pas? Ce serait sympa.»
(Dans ma tête : OH YESSSS! Le moment que j’attends depuis deux ans est enfin arrivé!)

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Je suis descendue l’attendre 5 minutes à l’avance pour être bien certaine de ne pas le manquer. Il est arrivé au volant de sa BMW. Il était habillé tout en noir et avait les cheveux un peu plus longs que la dernière fois. Wow! On s’est immédiatement lancé dans de grandes discussions. Sur la route, nous avons partagé nos conceptions des relations, de l’amour et même de mariage.

Mon ancienne colocataire nous attendait au bar avec des amis européens. Je me sentais dans un univers parallèle : j’étais dans un bar à bière allemand avec des Macédoniens et M.M. Il était avec moi!

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En le regardant de l’autre côté de la table, j’avais l’impression de rêver. Cette envie de passer mes doigts dans sa chevelure. C’est à ce moment que nous avons commencé à boire des « shooter » de Jägermeister, j’ai perdu le compte des verres qui s’empilaient sur la table.

Plus tard, on s’est trouvé un petit coin tranquille pour parler. Il me parlait de l’Espagne et surtout de Barcelone, qu'il prononçait  « Barthelone »... Cette envie de l’embrasser et de partir d’ici maintenant.

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À la fermeture du bar, il m’a touché à la taille me suggérant de partir. En marchant vers la voiture, j’avais envie de lui prendre la main, mais j’ignorais comment il allait réagir. Je n’ai pas osé.

Nous avons longé le réservoir de Silver Lake. Les lumières de la ville se reflétaient sur le lac. J’avais oublié la beauté et le calme de cet endroit la nuit. Sur le chemin, il m’a montré où il habite : j’ai feint d’être surprise.

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En arrivant chez moi, il s’est garé dans l’entrée le temps de nous dire au revoir. J’en voulais encore, mais je ne voulais pas précipiter les choses ou pire encore, me sentir rejetée. Sous l’influence du Jägermeister, je me suis soudainement sentie courageuse :

-«Euhh....j’aurais envie d’autre chose en ce moment, mais je ne veux pas avoir l’air déplacée.»
- «Je ne comprends pas ce que tu essaies de me dire, kristin »
- «OK, comment je te dirais bien? Je te trouve très attirant, j’en voudrais plus, mais je ne veux pas être déplacée.»
À ce moment, il a sourit et m’a répondu : 
« Oh! Tu es adorable! »
Puis, il m’a embrassé sur la joue et serré dans ses bras. D’accord, c’était une vraie accolade, mais seulement un baiser sur la joue!
« Bon ben, on reste en contact! », ai-je lancé en m’expulsant de sa voiture, sans regarder derrière moi.

(The End)

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Merci à Kristin d’avoir partagé l’une des ses histoires, qu’on aimait enterrer à grands coups de Sangria au Café Révolution de San Francisco. Si vous aimez la mode et le vélo, ne manquez surtout pas de visiter le superbe blogue de Kristin Velo Vogue.

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