C'est dans le Web

C’est toujours l’heure de l’apéro

Dans le Châtelaine des années 60, les lectrices se confiaient au Courrier du cœur d’Yvette. Cinquante ans plus tard, à l’heure des médias sociaux, loin de moi l’idée de vous dire comment survivre à votre époux ou à votre belle-mère. Je vous conseillerais plutôt de ne pas tenter de reproduire mes bêtises à la maison.

Webaholique, workaholique, gaffeuse olympique, célibataire à répétition et chocolaïnomane, je me spécialise dans l’autodérision de la «femme bionique 2.0», moderne et vaccinée. Reine du mauvais «timing», j’ai souvent le sentiment d’être née à la mauvaise époque tout en étant fascinée par notre monde insolite. C’est qu’il faut rire de la modernité pour éviter de régresser…

La beauté des blogues est dans l’échange. Celui-ci devrait ressembler aux soupers de filles avec les éclats de rires, les digressions, les conversations plus profondes et les larmes d’alcool de fin de soirée. Il serait même recommandé de vous verser un bon grand verre de vin (ou quelque chose de plus fort, selon vos goûts). Ici, vous pouvez vous moquer de moi tant que vous voulez, mais par pitié, ne me laissez pas me défouler toute seule! Je veux vous entendre.

D’où le titre invraisemblable de Soirées de filles 3.0 parce qu’on a trop abusé du terme 2.0 et que j’ai de grands espoirs pour le 3.0. Au pire, nous serons connectées au Web par intraveineuse, au mieux, il y aura un peu moins de bruit insipide.

Hommes bienvenus, si vous osez…
J’aimerais bien que de courageux mâles participent à nos discussions. Mais pour les attirer sur un blogue de magazine féminin, il faudrait peut-être faire des spéciaux «Boys night» avec la bière gratuite et un langage sexuel explicite.

Messieurs, n’ayez pas peur, je me considère comme une «maso-féministe», c’est-à-dire que je défends l’égalité des sexes, mais que je lève un sourcil lorsque vous demandez deux additions aux restaurants. Mais pour vous dire la vérité, je suis tout aussi confuse que vous dans nos «ébats» de dominés et dominants égalitaristes.  On s’en reparlera…

Courrier sans cœur 3.0
Bon, ça y est vous avez votre verre à la main? Ce blogue risque parfois d’être aussi décousu que les conversations de soirées de filles, qu’on ne finit jamais. Mais il faut savoir avant de m’envoyer à l’asile que le « je » n’est pas toujours moi et que toute ressemblance avec des personnes réelles est un malheureux hasard! Tenez, pendant que je mets la table, j’aimerais bien recevoir vos suggestions de billets d’humeur sur vos amours, vos amis, vos emmerdes. Si vous sortez vos belles plumes impudiques, ce blogue sera le vôtre. Il suffit de remplir ce petit formulaire et je vous confirmerai la date de parution de vos textes.

Dites, est-ce juste moi, mais depuis que le Noël commercial commence le lendemain de l’Halloween, « j’suis déjà pu capable» d’entendre Vive le vent. La chanson me suit dans les centres commerciaux, à l’épicerie, à la radio, dans les ascenseurs et ne me sort plus de la tête! Non mais, personne n’aime le vent d’hiver! Sauf peut-être les adeptes kite-surfing sur la neige…

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