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C'est dans le Web

Souffrez-vous de nomophobie?

Le téléphone intelligent est en voie de devenir une extension de notre corps. Regard sur une dépendance moderne.
Par Marie-Lyse Paquin
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On publie de plus en plus d’études sur la dépendance aux téléphones intelligents. En juin dernier, Technaute rapportait une étude de la maison Harris selon laquelle 60% des Américains seraient incapables de passer une heure sans consulter leur téléphone intelligent. Une infographie de T-Mobile publiée sur Mashable, offrait aussi quelques données intéressantes :

  • 55% des femmes préfèrent quitter leur maison sans maquillage que sans leur téléphone.
  • 11% des personnes interrogées préfèrent quitter la maison sans leurs pantalons.
  • 28% préfèrent quitter la maison sans carte de crédit.
  • Les hommes croient qu'ils peuvent tenir deux heures de plus que les femmes avant que leur téléphone commence à leur manquer. (Je n'y crois pas!) 


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Êtes vous nomo?
Ce nouveau phénomène d’anxiété de la séparation de son téléphone s’appelle la nomophobie. En êtes-vous atteint? Quelques indices :

  • Est-ce que vous êtes capables de passer une soirée au restaurant ou dans un bar sans poser votre téléphone sur le coin de la table?
  • Est-ce que vous amenez votre téléphone aux toilettes pour vérifier discrètement les messages? (J’en ai déjà oublié un dans les toilettes publiques!)
  • Pire! Est-ce que vous répondez à vos courriels non urgents ou regardez les tweets pendant un souper romantique?
  • Quelle est la dernière chose que vous faites avant de vous coucher et le première en vos levant le matin? 
  • Êtes-vous attachés à ce petit objet comme à un respirateur artificiel?
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Le luxe de la déconnexion
Je travaille dans le milieu du Web depuis plus de douze ans. Je recevais une centaine de messages par jour même avant l’arrivée des médias sociaux! Quand le multitâche sur quinze fenêtres de navigateurs devient votre seul mode de fonctionnement, la déconnexion peut provoquer une certaine angoisse du vide. 

Jusqu’à l’an dernier, je comptais certainement parmi les gens qui ne pouvaient se séparer de leurs téléphones plus d’une heure. Mais j’ai découvert le grand luxe des vacances déconnectées. Pas de tweets de l’aéroport, pas de photos de la vue de ma chambre d’hôtel sur FB, aucun courriel et même pas de petits jeux niaiseux. Des livres, un carnet et un stylo… le bonheur!

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Au retour de voyage, j'ai oublié de consulter mon téléphone pendant toute une soirée. Retour à l’époque pas si lointaine, où je n’étais pas joignable en tout temps! Dans un article récent du Figaro, on accusait le travail d'être en grande partie responsable de l'addiction à Internet. Alleluia! Honnêtement, on ne me payera plus jamais assez pour être disponible de 7 heures du matin à minuit le soir, sauf pour les vraies urgences. 

Je déteste les endroits où la télé est ouverte en permanence et pourtant mon téléphone intelligent jouait parfois le même rôle de bruits de fond. 

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