La démission de la ministre de l’Éducation aujourd’hui est un geste lourd de sens. En point de presse avec le Premier ministre Jean Charest, elle explique bien pourquoi.
Sa décision semble avoir été prise en fin de semaine, mais les derniers mois ont dû peser lourd dans la balance. Son appel à la démocratie (à titre de simple citoyenne, puisqu’elle démissionne de son poste de député également) sera-t-il entendu? Madame Beauchamp espère que son geste, un « compromis ultime » servira d’électrochoc dans le règlement de cette crise.
Le grand-père de mon fils a été ministre de l’Éducation jadis et naguère. Il a réglé des conflits étudiants. Il a quitté la politique les pieds devants. Être politicien, ce n’est pas un métier, c’est un sacrifice personnel et familial.
Je comprends totalement madame Beauchamp de vouloir quitter la politique encore vivante. Qu’on soit d’accord ou non avec ses positions politiques et ses fréquentations, on peut facilement éprouver de l’empathie pour son découragement et une vie personnelle minée depuis des mois.
Elle dit être passée en mode solution. Espérons que les étudiants en trouveront une aussi.