Cet excellent texte dans mon Devoir de ce jour (oui, il faut s’abonner pour le lire mais sachez que je paie moi aussi mon abonnement depuis 27 ans, même si j’y travaille…), donc, je disais, cet excellent texte take two, porte sur la rumeur du Web 2.0, réseaux sociaux tout particulièrement, que l’ethnologue Martine Roberge qualifie d’armes de destruction passives.
Ça m’a rappelé que suite à mon texte sur les réseaux sociaux (gratuit!) il y a une dix jours, une lectrice m’a fait part d’une expérience qu’elle a elle-même menée sur Twitter, créant 20 comptes différents. Puis en prenant 20 adresses courriels et en commentant le blogue d’une connaissance qui ignorait que c’était elle.
« J’ai utilisé les 20 adresses et j’ai littéralement réussi à faire courber son discours; ai participé à un « micro sondage »…finalement, parce que mes 20 identités optaient pour une position, je faisais partie d’une pseudo majorité et je fabriquais de toute pièce une pensée, qui dans la vie, n’est vraiment pas la mienne. Là est le danger. N’importe qui, sous le couvert de n’importe quoi, peut monter en épingle un sujet et par l’Art du discours, créer un mouvement de pseudo-masse pour en arriver sur la scène publique avec des « statistiques » à l’appui ???? et que ça devienne supposément la « nouvelle tendance ». »
Oui, le danger est là et l’humain est un mouton de première. Si des politiciens comme Hugo Chavez se servent de Twitter (je sais, Obama aussi), pouvez imaginez l’arme politique que ça représente.
Mes amis, la maladie du siècle ne sera pas la dépression, non, ce sera la paranoïa! Et comme disait Pierre Desproges « Ce n’est pas parce que je suis paranoïaque qu’ils ne sont pas tous après moi. »
ps: je suis aussi sur Twitter… (juste au cas!)