– Pis? T’as aimé ça Sex and ze?
– Comme j’aime aller voir un Disney à Noël. Je m’y suis rendue à reculons, certaine de détester la version grand écran. Comme mes attentes n’étaient pas élevées, j’ai été plutôt contente de retrouver les « filles ». Mais c’est un conte de fée avec une commandite de Versace et Prada.
Je ne sais pas pour vous, mais j’étais tout de même heureuse de voir mes héroïnes de Sex and the city ressuscitées. Des névrosées (je me reconnais) « with attitude » (je me reconnais encore!). Non, elles ne sont pas les dignes filles de Camille Paglia ou Gloria Steinem et c’est tant mieux. Elles ont élevé la féminitude au rang des arts appliqués comme YSL la haute couture au rang d’art (dixit Sarko ce matin à propos du grand couturier qui vient de passer dans la légende).
M’en fous que le cinéma ne soit pas une représentation des revendications morales des féministes de l’heure. J’étais avec une gang de féministes au Népal et j’ai pu constater que sur le plan amoureux, nous sommes toutes un peu nunuches tombées de la dernière pluie, rêvant d’un mariage qui fait la une de La Semaine à défaut de Vogue. Anyway, je ne boude pas mon plaisir, même quand il est mince ou qu’il a pris 15 livres comme Samantha. More to love…
En attendant, deux cadeaux pour vous réconcilier avec l’éternel féminin. Un souvenir d’hier. Et un autre d’aujourd’hui. J’ai même acheté le sac à main, moins cher que du Vuitton.