Générale

C’est parti pour un grand tour

J’ai à peu près tout pour calmer à peu près tout. J’ai aussi des petits collants en forme d’étoiles et de sourires pour distribuer sur les mains d’enfants. J’apporte trois poches de thé de Noël de Fauchon (pour avoir un peu de Gene avec moi), la tuque de Johnny (pour dormir la nuit, une tuque de marin, c’est top), des chemises anti-UV qui sèchent plus vite que leur ombre, la lampe sans piles d’Auguste, qui vous éclaire 100 000 heures, un livre de pensées zen, un mot de la Marie qui dit « laisse- toi porter par le groupe et les paysages » (je me laisserais bien porter par les sherpas aussi), des hot shots pour placer au fond du sac de couchage (ça bat presqu’un homme, et ça ne ronfle pas), j’ai des zinezines et j’ai des zinezos, j’ai de beaux, j’ai de beaux, j’ai de beaux zoizeaux.

« Ne reste plus à la valise qu’à suivre« , m’a rappelé la fille du CECI cette semaine. Parce que des valises qui ne suivent pas, ça se produit. Dans mon cas, tout est prévu, j’en ai aussi une deuxième, celle où j’ai mis des condoms, des dessous vaporeux, mon kit de yoga pour aller passer une semaine dans un ashram et ma carte de crédit gold pour me payer un hôtel classe à Katmandou. Je me la jouerai Duras au bar et j’irai draguer le diplomate qui s’ennuie à coup de gin tonic en attendant le prochain départ pour le nirvana.


Je n’aurai ni CNN ni Internet wi fi dans ma tente. Vos bons mots vont me manquer. De retour ici après le congé pascal avec plein de photos de villages reculés de l’Himalaya où la main de la touriste n’a jamais posé le pied. Et dans le Devoir, j’y serai encore les vendredis 7 et 14 mars. The rest is victory!

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