Ce que j’ai préféré de ma rencontre avec Alexandre Jardin? Le ludisme. Ça repose. Ça redonne espoir. En fait, j’ai retrouvé chez l’auteur de Fanfan, un enfant, prêt à rire, prêt à jouer, prêt à tout pour ne pas périr d’ennui.
J’ai bien aimé l’entrevue dans l’abri Tempo qu’il a donnée à Marie-France Bazzo tout récemment. Il y avoue ne jamais lire ou regarder ce qu’on dit de lui. « Il faut s’affranchir du regard des autres« , m’a-t-il dit. Et il a parfaitement raison. Pour vivre heureux, vivons cachés!
Vous pourrez nous entendre demain à L’autre midi à la table d’à-côté, épiés par le micro. Dire que j’avais juré de ne pas toucher à mon verre de vin…
« J’ai été un adepte de la cour durable et fignolée. On m’avait même homologué fleur bleue; voire saint de vitrail de l’église des néoromantiques. Mais je ne communie plus dans cette parroisse-là. À présent, je rêve d’une déclaration d’amour qui ne tromperait personne. (…) J’espère des mots en or, bien plantés dans des habitudes qui resteraient des nouveautés. » Quinze an après, Alexandre Jardin