Emprunter deux sorties d’autoroute plus tôt pour avoir le bonheur de me retrouver sur une route de campagne plus rapidement et longer un lac en expiiiiiiiiiirant. Tchek. (À refaire).
Regarder un son et lumière offert par dame nature qui électrocute les montagnes en sirotant un verre de blanc. Tchek.
Visiter le mini-marché public de Knowlton et goûter à de l’huile d’olive, de la tartinade au chocolat décadente (7,50$ le petit pot et contrôle parental absolu) et acheter de l’huile d’argan qui ne pousse pas au Québec mais repoussera les rides. Tchek.
Cuisiner ma ratatouille saisonnière (extra jalapenos) et la congeler pour l’hiver. Tchek.
Syndrome de l’écureuil. Tchek.
Enfiler le wet-suit, faire quatre longueurs dans l’étang et en ressortir la face gelée en laissant tomber les 25 autres longueurs. Tchek.
Manger avec des amis sans parler de végétarisme. Tchek.
Visionner la première émission du magicien Luc Langevin – à Paris- en poussant des oh et des ah admiratifs avec les enfants. Tchek.
M’entendre demander: « Tu vas en refaire du pudding aux bleuets? Avant l’année prochaine, hein?« . Tchek.
Avoir une longue conversation passionnée sur le crudivorisme avant de m’endormir avec mon homme et me dire que je le mangerais tout cru. Tchek.
Me baigner dans un ruisseau complètement déchaîné, sentir la vie me traverser et pleurer le trop-plein. Tchek.
Ouvrir mes courriels après trois jours avec un détachement estival et un sentiment de joie devant celui qui m’annonce qu’une inconnue prendra, grâce à moi, de longues vacances d’été (à ses frais) l’année prochaine avec son petit garçon. Tchek.
Bonne rentrée pour vrai. Tchek et rechek.
