La salace de la semaine, tiens. Ça faisait longtemps qu’on n’avait causé sexe.
J’ai lu dans le délicieux « Dictionnaire des mots du sexe » sous Foie gras: « les grandes- ou les petites- lèvres du sexe féminin. Elles se présentent comme des tranches de foie gras. Quand les Folies Bergère proposaient des revues- du nu, des plumes et des paillettes-, le foie gras désignait les danseuses du premier rang, jeunes et bien faites, le beau matos (témoignage oral). »
« À la Belle Époque, le foie gras était recommandé comme lubrifiant. La salive, c’est trop prosaïque; le cold-cream est daté Années Folles; le beurre est entaché de vulgarité à cause du film de Bertolucci, le Dernier Tango à Paris et de la scène qui fit scandale à l’époque (1972) entre Maria Schneider et Marlon Brando. »
Le foie gras n’a plus la cote, ni comme lubrifiant, ni comme aliment. Par contre, l’image reste…